Topics - Damien

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Nous sommes au c½ur de l'hiver. Des températures oscillant entre -5° et -20°, de la neige par décimètres, du vent glacial en rafale. Bref, pour reprendre les dire d'une amie, Montréal est parfois une grosse boule à neige que Dame Nature secoue dans tous les sens ! (© Morgane).

Tout au long de cette période, le québécois, consumériste éduqué à l'américaine, reste-t'il cloîtré à boire des tisanes tout en écoutant la trilogie d'Indiana Jones en VO pure sur VHS (ce fut mon cas lundi soir) ou les meilleurs moments de l'émission Tout le Monde en Parle à Radio-Canada ?

Non. Il y a une vie en hiver. Une vie sous terre. Une ville souterraine.Par quoi pourrions-nous commencer, tant l'ensemble est impressionnant ?

Un chiffre résume le gigantisme de RESO : 30 kms de tunnels reliant les principaux complexes commerciaux de Montréal :Et le réseau de Toronto est paraît-il encore plus grand !

Les premières balades ont été sujets à une ribambelle de stupéfactions face à cet univers gargantuesque, regorgeant de chaînes de boutiques et de restauration rapide !

Centre Eaton :Centre Montreal Trust :L'intérêt majeur dans cette ville souterraine est que l'on peut circuler sans sortir à l'air d'un centre à un autre sur la majeure partie du centre-ville au niveau des deux principales lignes de métro (verte et orange).

Il existe cependant d'autres centres commerciaux mais excentrés, exigeant l'usage d'un bus pour s'y rendre. c'est le cas notamment des Galeries d'Anjou, à l'ouest de l'île, accessible depuis la station Radisson puis la Bus 44 Armand Bombardier.

Y trouve-t-on de tout ? Oui, et parfois même l'impensable :

- Au Centre Eaton, il y a une allée marchande au Niveau Métro qui présente de sièges de dentiste. Comprendre par là qu'on peut se faire soigner une carie entre deux magasinages ou se faire détartrer les quenottes, le tout sous le regards des autres !

- Toujours au Centre Eaton, une exposition temporaire est visible au 5ème niveau :- Dans pas mal de centres, on trouve des petites rangées de larges fauteuils en simili-cuir qui, en échange de quelques pièces, vrombissent et soulagent dos et muscles des consommateurs pendant quelques minutes.

A côté de cela, tout le reste : fringues, jeux vidéos et autres univers geek (une boutique warhammer par exemple), stylo-plumes, rasoirs (il existe même une chaîne de boutiques qui ne vend que cela !), fleurs, produits de beauté, alcools, pressing, articles de sports (en masse ou en version limitée collector), chaussures, beaux-arts (les fournitures, pas les musées), gadgets en vrac, jouets, electro-ménager, librairies, CD/DVD, costumes, coiffeurs, opticiens, banques, cafés, centre de manucures, cabinets de dentistes (mais pas de médecin, du moins pas à ma connaissance), esthéticiens, pharmacies, pubs, centre de machines à sous et j'en oublie. Niveau restauration, j'y reviendrais dans un autre billet pour vous donner mes impressions sur les grosses compagnies de junk-food parce que, mine de rien, Quick, c'est caca et Burger King c'est loin d'être la panacée !

Voilà, avec ça et une bon porte-feuille, il y a vraiment de quoi s'occuper ! Quoiqu'il manque une discothèque et un club échangiste (à moins qu'ils ne soient bien planques...).

D's©

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Aaaah, les joies du Boxing Day... ce terme n'a rien à voir avec la boxe excepté dans son orthographe et les pratiques plus ou moins usées par les consommateurs durant cette période (disons surtout au cours du premier jour).

Grosso modo, il s'agit d'une vaste opération commerciale visant à liquider les items des anciennes collections pour faire place aux nouvelles. Pendant une semaine, c'est la foire aux rabais dans tout le Commonwealth. Le Québec fait figure à part puisque le 26 décembre n'est pas considéré comme un jour férié.

Au Toronto Eaton center l'an dernier :Ce jour-là, je travaillais et voici comment tout cela s'est préparé entre 8h am et 5h pm :
On démarre, comme tous les matins, par le cérémonial vidage des caisses rouges. Ces grosses boites en plastique contiennent des exemplaires de plusieurs modèles qui se vendent généralement bien. Après cet exercice d'échauffement (pas moins de 15 caisses, un record !) et un sizing pour soulager les muscles, le chef de division, en charge de l'achalandage et la valorisation des produits d'un ou plusieurs rayons, nous fournit des "guns" et des listes où sont mentionnées les items à mettre au rabais. Et c'est plutôt violent. Voici quelques exemples :

- Pull fin en laine d'agneau mérinos, made in Italy. Prix régulier : 80$. Vente au rabais : 20$.
- Pulls en cachemire. Prix régulier : 200$. Vente au rabais : 60$. A noter que ces articles avaient été auparavant placés en "spécial" (une sorte de solde courante) à 120$ durant l'avant-Noël.
- Cardigan gris en laine d'agneau avec capuche et ouverture excentrée, en gros un pull long qui se porte bien avec chemise et cravate. Prix régulier : 130$. Vente au rabais : 20$.

Les guns dont je parlais plus haut sont ni plus ni moins des sorte de pistolets servant à produire des étiquettes avec le prix au rabais que l'ont colle sur les anciennes. Cela nous a pris 3h pour une équipe au grand complet (9). L'ouverture est prévue pour 13h mais ayant bien bossé, le chef nous a laissé quartier libre à partir de 12h30 pour magasiner en priorité avant l'afflux massif de Ladies Gagas.

En effet, la loi stipule que tous les commerçants participant au Boxing Day n'ont pas le droit d'ouvrir leur boutique avant 13h. Et de toute façon, cela serait impossible puisque la veille, tout était ouvert et non étiqueté au rabais.

Même si le 26 n'est pas férié dans la Belle Province, la boutique a offert à son personnel plusieurs éléments de compensations (eh oui, magasiner durant le Boxing Day, c'était dead pour nous !) :

- Un billet de 10$ par personne
- Les distributeurs de bonbons, sodas et cafés étaient gratuits (et le sont restés jusqu'au 3 janvier)
- La pause repas était payée
- Noël et New Eve Day seront payées

Ca n'en a pas l'air, mais c'est tout simplement délirant quand on sait que cela ne se passe pas ainsi dans beaucoup de compagnies ! L'autre grande marque d'habits en prêt-à-porter et situé à 2 min à pied de Simons, La Baie (The Bay dans le reste du Canada), propose les même avantages.

12h50 : comme le veut la tradition, le personnel se poste à des emplacements lui permettant d'éviter d'être dans la ligne de mire de la foule. Ca allait d'un angle mort près de l'entrée principale à la longue rambarde du second étage avec le directeur de la boutique. Il faut savoir qu'ouvrir un Boxing Day peut s'avérer dangereux. L'an passé, un membre du personnel ayant ouvert les portes d'un Wal-Mart s'est fait piétiner pendant de longues minutes. Mort.

13h : des cris de joie retentissent depuis deux accès majeurs : celui sur Sainte-Catherine et celui souterrain donnant accès au métro (Peel ou Mc Gill) et au centre commercial Industrie Alliance. Les portes s'ouvrent par étapes par deux équipes de 5 personnes, afin d'éviter toute tragédie entachant l'orgie mercantile qui se prépare. J'étais dans la plus mauvaise allée à ce moment, celle qui relie les deux entrées. Je monte vite l'escalator et me tourne pour observer durant ma montée les gens courir comme des dératés vers les graals à moins de 30 piasses : quelques restes de tektonikers (ou assimilés), des workin'-girls portant de gros sacs vides modèle Ikéa, des gamins (!) et des tarés en tout genre...

Ca ressemblait, durant la première heure, à ceci :

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Au secours. La folie ultra-consumériste à son paroxysme. Les soldes en France ? Bah, une messe de minuit, rien de plus !

De 1h pm à 5h pm, tout le personnel est sur le plancher, zéro pause (seul inconvénient avec toute la sueur que ça nous a coûté). Dans mon département, nous avions un poste à garder pour toute la journée. Ca allait de la caisse à renfort en caisse, surveillance et gestion de la file d'attente ou rester aux abords d'un petit pan de mur avec ses articles. J'étais à l'avant-caisse. Devant l'entrée principale. En première ligne.

Furie, j'écris ton nom : je ne comptais plus les supports arrachés ou détruits pour obtenir au plus vite l'aubaine, les morceaux (habits) tombés à terre et piétinés un bon moment après qu'un consommateur ait cherché et trouvé un TG ou TTG (XL ou XXL). On ne se pognait pas le cul en tout cas ! C'était un combat de tous les instants dans le rangement des items et surtout dans la manière dont on était traités : des poteaux indicateurs no name, that's all. Il a fallu puiser dans la philosophie jedi pour conserver mon calme face aux "hey toi, tu le sais tu où j'peux trouver les sous-vêtements ? Là-bas ? Ok !"... et pas même un petit merci...

4h50 pm : Tiens, il n'y a personne à la caisse du département ! La première fois depuis l'ouverture. Dans les rayons, ça se calme. On compte les blessés : zéro. On compte la caisse : $$$. Puis toute l'équipe arrive auprès de la caisse et l'on se congratule pour avoir bien tenu face à la marée humaine. Bref, tout allait pour le mieux durant cet interlude jusqu'à ce que le téléphone de la caisse sonne.

La DRH.

Mais que voulait-elle un 26 décembre ? La responsable demande Sébastien, un étudiant à temps partiel qui ½uvre à Simons depuis presque deux ans. Elle souhaite le voir dans son bureau immédiatement. En raccrochant, il lâche un fuck rauque avant d'y aller.

5 minutes plus tard, il n'appartenait plus à la Maison Simons. Motifs : du personnel l'a souvent vu en train de rouler des patins à sa copine durant ses heures de service et il arrivait souvent en retard (5 à 10 min).

La magie nord-américaine : être engagé en 5 min, se faire mettre à la porte en un temps égal. Cela peut être aussi bien un 24 décembre qu'à quelques heures du New Eve.

Au final, le Boxing Day est une folie humaine. Un tsunami matérialiste tantôt haineux, tantôt stupide qui fonce sur tout ce qui n'est pas dispendieux. Imaginez deux itinérants (SDF) se battent devant une succursale des Resto du C½ur pour avoir le dernier bol de soupe. Transposez cela dans un magasin lors du Boxing Day entre deux moutons se battant pour la dernière laine. Et voilà !

Ayant vécu le Boxing Day de l'intérieur, il est clair que jamais je ne ferais parti de cette masse prête à poireauter 2h et courir la bave aux lèvres pour obtenir la Sainte-Babiole...

Cette semaine, c'est l'after : tout ce qui n'a pu être vendu lors du Boxing Day sera liquidé à des prix défiant les lois de la gravité. J'irais faire un tour pour me trouver un pantalon de ski et/ou des collants chauds sauf si c'est blindé...

D's©

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MTL : Mutation, Turntables & Life ! / 3 mois plus tard...
« on: 4 January 2010 à 5h37 »
Mes premières lignes en tant que bloggeur... Aussi émouvant qu'une chanson de Ginette Reno, tiens.

Par quoi commence t-on ?

1) Pourquoi un blog ?

Je donne beaucoup de mes nouvelles sur Facebook et un ou deux fora. Mais, à force de devoir répéter les même choses, il m'arrive de trouver cela fastidieux. Autant lâcher la purée une seule fois et répondre à tout le monde en même temps sur mes périgrinations dans la Belle Province.

2) Pourquoi un blog sur Noisen ?

Parce que c'était une promesse faite à Gilles et que je ne suis pas homme à les faire en l'air. Et aussi parce que l'interface offerte sur cette plate-forme m'a toujours plu.

3) Alors, ce Nouveau Monde ? Ca caille pas trop ?

L'adaptation s'est très bien faite. Trop bien même. Une colocation cheap et correc', une première job intéressante et des rencontres qui m'aident à avancer. Il m'a fallu un certain temps pour réaliser que je n'étais plus en France. Probablement la faute à la langue couramment (et non uniquement) employée dans la capitale de la province. Je suis en santé et n'ai eu aucun mal à me repérer dans la ville.Quand au Grand Froid, c'est supportable car l'humidité est très faible. On peut sortir par -10° sans avoir besoin de se transformer en bibendum. Un t-shirt, un pull en laine mérinos, un manteau, des gants, un bonnet (parfois), une écharpe (idem), un masque de ski (ter) et c'est bon ! Quand on passe le cap des -20°, là on met la totale. Le seul risque majeur d'attraper la mort est de marcher contre le vent. La neige tombe bien, très bien. La dernière tempête a démarré le 31 au soir et s'est plus ou moins mise en veilleuse il y a quelques heures. 1 mètre de neige, à l'aise. Un mètre supplémentaire est attendu au cours de la semaine à venir. A ce stade, ce ne seront plus des moonboots qu'il nous faudra mais des raquettes pour se balader en ville. C'est le cas des parcs où rien n'est déblayé depuis les premiers flocons... c'est-à-dire depuis un mois. Mais bon, de toute façon, la vie hivernale se fait surtout sous terre avec le RESO, mais j'y reviendrais une autre fois...4) Y rester, ça te dirait ?

Bien entendu ! Encore faut-il avoir la possibilité de me stabiliser professionnellement parlant. Travailler dans la relation clientèle, c'est intéressant pour mieux connaître les besoins des québécois et parler comme eux mais cela ne suffit pas pour s'intégrer et réussir pleinement...5) T'as des projets ?

Deux majeurs : continuer mon apprentissage dans le mix electro et trouver une job dans le milieu culturel.

6) Ah ouais, techno toussa... et ça se passe bien ? C'est dur ?

Ca se passe merveilleusement bien ! Mon professeur, un québécois pure souche, prend le temps de m'initier aux rudiments dans le maniement des turntables (avec et surtout sans le logiciel Traktor). Ce n'est pas dur, il faut juste avoir une bonne oreille et compter les rythmes. J'avais déjà cette oreille avant de commencer, ce qui m'a permit d'avancer plus vite lors des premiers cours... Cela fait deux mois et demi que je m'entraîne et demain soir, je vais faire 45 min solo puis 45 min où mon prof me corrige. Tout se passera bien. Ensuite, y a le matos à acheter et c'est une autre paire de manches car c'est assez dispendieux. L'argent que je gagne, je l'épargne uniquement dans cet objectif. Si je me focalise sur les boutiques de prêteurs sur gages et quelques sites, je peux trouver des turntables Numark ou Stanton à moins de 400$. Encore faut-il que les annonces et les rayons m'offrent les occasions. Quant à la marque Technics, j'oublie. 900$, c'est moyennement dans mes cordes, restons simple on verra plus tard quand j'aurais plus d'argent et d'entraînements/soirées dans la bouteille...7) Epargner, c'est bien mais faut pas que ça te prive de tout quand même...

Là-dessus, c'est plutôt difficile de vivre chichement, tant la surconsommation est de mise sur le marché nord-américain. Quand la France propose deux soldes par an, le Canada en fait 100 ! Ce ne sont donc pas les bonnes affaires qui manquent sans me ruiner ! Bouffe, fringues, tout est sujet à du rabais non-stop. Cela va de 20% à 70-80%, notamment durant la semaine du Boxing-day (et la semaine d'après où tout est liquidé à des prix ahurissants !).

Ces deux images ont été prises depuis les caméras de surveillance de la boutique Simons, peu après l'ouverture du Boxing Day (26 décembre) :Là aussi, j'y reviendrais plus longuement dans un autre billet...

8) Mais au final, ce projet de mix de la house machin, c'est pour devenir un David Guetta et te faire des putes de luxe en classe affaires ?

Nan, il s'agit avant tout d'un plaisir vieux de plusieurs années. Mon premier objectif serait de pouvoir faire un premier pas dans un pub ou un night club afin de mixer et donner du plaisir aux gens. Faire de cette passion un hobby semi-professionnel. Me faire un nom dans le circuit québécois ? Oui, pourquoi pas. Devenir rich&famous ? Nan. Sauf si une Muse se penche sur mes vinyles... mais avant tout, cela doit rester un plaisir. Faire danser la salle, la mettre sous tension quand on prépare un gros beat, lâcher la sauce sous les cris de joie, c'est excitant !

Bon, il se fait tard (presque minuit), j'ai les chats à nourrir et la vaisselle à terminer. A tantôt !

D's©

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Cinétélébouquins / Musique : qu'écoutez-vous ?
« on: 6 December 2009 à 18h39 »
Après un long passage en house prog, je plonge entièrement dans la minimale.

Un exemple : Paul Ritch live @ goa fabric
http://www.megaupload.com/?d=BEWUZB6Q

Mi-janvier, premier festi electro de l'année 2010@Montréal :

IGLOOFEST

Dansez dans le froid et la neige, un concept intéressant avec One Piece (long manteau) et skidoo (scooter des neiges) en fond de déco !

IGLOOFEST 2010 : DU 14 AU 30 JANVIER

¤ Jeudi 14 janvier:
Mini (Ca), David Carretta (Fr), Jesse Rose (Uk)


¤ Vendredi 15 janvier:
Mono-poly (Ca), Robert Babicz (De), Adultnapper (Us), Popof (Fr)


¤ Samedi 16 janvier:
Living~Stone (Ca), Noisia (Nl), LA Riots (Us), Renaissance Man (Fi)


¤ Jeudi 21 janvier:
Maus (Ca), MightyKat (Ca), Mark Farina (Us)


¤ Vendredi 22 janvier:
MadKids (Ca), Zoo Brazil (Sw), Italoboyz (Uk)


¤ Samedi 23 janvier:
ROUX Soundsystem (Ca), Matt Tolfrey (Uk), Guy Gerber (Il)


¤ Jeudi 28 janvier:
Cocktail Club Soundsystem (Ca), Robag Wruhme (De), M.A.N.D.Y (De)


¤ Vendredi 29 janvier:
Ghostbeard (Ca), Douster (Fr), Rusko (Uk), King Cannibal (Uk)


¤ Samedi 30 janvier:
Stefny Winter (Us), Joris Voorn (Nl), Nic Fanciulli (Uk)

D's©

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L'Allemagne et son devoir de mémoire revisité, la suite... Small | Large


Censuré sur youtube et dailymotion (par le gouvernement US)

D's©

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Foxrhum / [Electro] Progressive House (PH)
« on: 16 April 2009 à 15h38 »
Un petit sujet sans prétention sur un style électro que j'écoute beaucoup (pour ne pas dire parfois continuellement) et sur lequel j'aimerai concevoir à plus ou moins long terme des mixes.

Grosso modo, le son PH prend un rythme house (pensez à Guetta ou Sinclar même si ce ne sont pas les meilleurs exemples) et pose de profondes lignes de basses et nettement découpées du reste où s'accouplent parfois une batterie et des beats electro (un peu comme le Dub). Au fur et à mesure du track ou du mix (voire dès l'intro), un crescendo va s'effectuer avec souvent l'inclusion d'un instrument exotique (flûte de pan, didgeridoo, Hansa veena, etc...) qui créera une progression mélancolique, brumeuse et voire aquatique, à mi-chemin entre la trance et le chant gregorien (si si !), avant de tout lâcher dans un rythme house assez carré, quelquefois saturée, mais qui ne dure jamais bien longtemps. Puis un calme s'installe, le rythme change (ou pas), le crescendo revient avec quelques sons supplémentaire et ainsi de suite. L'ensemble est mélodique et punchy avec ce qu'il faut pour s'évader.



Ce style s'est surtout popularisé en Amérique Latine, continent où sont nés ou ont évolués des genres musicaux rythmiques ou mouvementés comme la salsa, le samba ou le tango.

Quelques Dj's PH que je vous conseille : Sasha, Hernan Cattaneo, Deadmau5, Andy Duguid, Rasti Tkac, Danny Tenaglia (un poil plus tribal que les autres), Federico Giust, Gerardo Boscarino, Laura Seh, Nicholas Von Orton ou encore Nicolas Coronel... vous les trouverez tous via myspace.

Pour finir, un DJ's PH avec de gros clins d'oeil : http://www.myspace.com/dansfollowmixrecords

J'espère ne pas avoir dit trop de connerie.

Bonne écoute !

D's©

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Kaacophonie / "Spaamelott" ?
« on: 9 May 2007 à 19h10 »
Spammelott... j'ai l'impression d'avoir déjà lu ou entendu cela quelque part mais où ? :mouais:

Donc pas de topic centralisant les présentations ? Si oui définitif, je vais donc changer le titre (si j'en ai la possibilité ^^)

D's©

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Le titre est venu comme ça, sans réfléchir ^^

Hop !

Prénom = Damien

Surnoms = Doudou, dadamounet, damsou, amour, mon coeur, ma perle rare, mon loup

Pseudo = Damien/D's©/Damien©/

Age = 29

Sexe = en stand-by jusqu'à la fin de l'été

Lieu = Yvelines en attendant d'aller ailleurs.

Métier = Responsable de la Communication/Médiation Culturelle dans un musée

Adooore = Ma mangue

Aime = les arts (surtout extra-européens), musiques, conneries, lecture (romans, BD space, manga), humour noir ou absurde...

Aime pas = beaucoup de choses

Projets = Trouver un job à l'étranger et y vivre heureux avec ma Coco !

Your turn !

D's©

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