Je connais quelques puristes qui disent que le DQ le plus réussi jusqu'a présent est le VII sur PSX ... Je suis toujours sur DQVIII en ce qui me concerne, et c'est vraiment un jeu passionnant , rien à redire.
Et j'en connais d'autres qui donnent DQ V grand gagnant avec sa saga familial en trois épisodes... donc bon, question de goût une fois de plus. Perso j'aime moyen le VII pour cause d'acharnement over-abusé et anti-joueur avec son petit jeu des "Trouvez les morceaux des tablettes, un puzzle mille pièces pour toute la famille et l'asile au grand complet" (c'est Oh Great dans Tenten qui avait dessiné un 4-komas marrant là-dessus, nan ?), et ce malgré un job system excessivement sympathique (enfin, encore plus que d'hab quoi)
Sans faire une monographie en plusieurs volumes sur le sujet, j'adore le IV car il sait, peut-être mieux que les autres épisodes, profiter avec cette qualité propre aux DQ : jouer avec l'attente des joueurs. Dans d'autres épisodes, ça se concrétise par un trésor gardé derrière une haie de piques à l'intérieur d'un des premiers chateaux que l'on visite, et qu'on ne pourra pas ouvrir avant les dernières heures de jeu. Ou encore, un combat désespéré et perdu d'avance lors des premières minutes contre un boss qu'on ne reverra pas aavnt la moitié du jeu.
Bref, ce titillement de la curiosité du joueur qui le force et à aller plus loin, et qui lui fait prendre conscience de l'immensité du monde qui l'entoure et des challenges qui l'attendent (de ce côté là un draque est plus dense et plus touffu qu'une saison entière de Dallas) avant d'arriver à ce moment bénie où sa curiosité sera satisfaite.
Dans le IV, on a l'option de nommer son héros, mais on ne le vois pas DU TOUT dans le jeu avant plusieurs dizaines d'heures et le début du chapitre 5. A la place, les bonnes vieilles légendes parlant d'un combat ultime Bien/Mal en trois manches et un KO, mais plus developpées que d'habitudes. On apprends que le héros n'est encore qu'un enfant, que ses gardiens le cachent en attendant l'heure où il pourra se battre. A ses futurs compagnons, pas des biais divers (ennemis communs, quète de vengeance, rêves prémonitoires...) d'apprendre son existence et de lui préparer le chemin. D'attendre l'entrée en scène du personnage principal. D'où le titre de l'épisode,
Michibikareshi Monotachi, cette fois le projecteur s'est posé sur les compagnons du héros plutôt que sur le héros lui-même.
En général, les FF sont épiques dans la forme, par les graphismes, les designs, les enjeux scénaristiques. Mais dans un DQ on
vit une epopée légendaire, et cet épisode en est un parfait exemple.