Messages - Ialdaboth

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On peut voir cela avec le grand clash actuel avec le manga Kanagi The Crazy Shrine Maiden. En effet, le mangaka que ce soit dans l'anime ou la version papier des aventures de sont héroïnes à indirectement indiqué que Kannagi n'était pas vierge !

Imaginé le choc total pour les fans ! Car dans les doujin elle peut se faire violer à tout va par tout ce qui peut passer, mais dans l'œuvre original elle se doit d'être pur et vierge... Les fan on même boycotté le manga et découpe au cutteur les volumes reliés déjà parus devant la maison d'édition et en plu,s le Mangaka est tombé malade et il doit se reposer ! En bref vive la vie des fan des filles en 2D....
Ouais bon après, des fans vraiment bien graves et qui allaient vraiment loin dans le mélange entre réalité et fiction, ou "juste" glauques, il y en a toujours eu... entre ça et le mec qui avait ouvert le feu à Akihabara plus tôt dans l'année, ou les fans de School Days... ^^;;

A propos de l'auteur de Kannagi, c'était peut-être même finalement plus grave que ça, il me semble qu'elle s'est même fait opérée ?

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On reprends depuis le début ^^

Au début fut le shounenai, vers les années 70s avec des auteurs telles que Takemiya Keiko et Moto Hagio. Des deux, il me semble que c'est Moto Hagio que le thème n'interressait pas de prims abord mais qu'elle changeat d'avis après le visionnage du film "Les amitiés particulières". Elle dessine alors un doujinshi, à l'origine pour son seul usage, et qui deviendra plus tard Juichigatsu no Gymnasium. Entre temps, sur le même thème elle publie Toma no shinzô. Plus tard, on a Poe no ichizoku, ou encore Kaze to ki no uta du côté de Takemiya. Ces histoires, souvent hautement mélodramatique, mettent en scène des jeunes garçons, pour des raisons esthétiques mais aussi morales.

Dans les années 80, on voit le debut de l'émergence du fameux lectorat féminin du Jump, phénomè,e qui se poursuit encore aujourd'hui et qui aura été porté par tout un faisceau de séries à travers les années, depuis Captain Tsubasa puis Saint Seiya ou Samurai Trooper jusqu'à Prince of Tennis... l'époque voit donc dans le milieu du doujinshi un afflux de nouvelles artistes (pour rappel la fréquentation du Comiket fait un bon ces années-là, preuve que le fandom s'étends considérablement), artistes jeunes et féminines et qui vont mettre en scène leurs propres histoires (pour rappel (bis), pour une série comme Capt Tsubasa l'écrasante majorité des cercles doujins étaient constituées de filles). Yaoi à l'origine désigne un doujinshi mal dessiné et mal construit, je te laisse retracer la manière dont le terme a évolué pour devenir ce qu'on connait aujourd'hui.

Parallement on a aussi l'épopée du magazine June, ou encore le style tanbi, très recherché d'un point esthétique, comme une évolution du style shounenai mais débarassé de ses excès mélodramatique au profit de quelque chose de plus poétique. il me sembler que Akiko Hatsu est un bon exemple du genre.

Pas mal d'artistes amateurs de cette époque, comme les Clamp, Yun Koga ou Minami Ozaki font ensuite leur entrées dans le domaine pro, ce qui ne les empeche pas de continuer à garder des traces de leur période fan. Et c'est ainsi que dans les années 90 on a une sorte de syncrétisme entre le style shoujo mainstream et des histoires homoérotiques freudiennes (©). Les romances garçon x garçon, suggéré ou non, s'établissent solidement parmi les clichés du shoujo classique, et à coté on a aussi un genre dédié avec le Boy's Love qui se définit avant tout par son aspect commercial hautement développé, avec magazines et éditeurs spécialisés...

(bon, en tout cas de mémoire c'est à peu près ça)

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Mon Nao de la grande époque revient :D
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Tout ça, c'est une question de sémantique^^ Yaoi, non, TB ne l'est pas. Là-dessus, entièrement d'accord avec toi, surtout si l'on se base sur ce qu'est réellement un manga yaoi. Dans TB, no sex, pas de scènes explicites, pas de relations affirmées, rien, que dalle. Le yaoi est aujourd'hui également dit "boy's love", avec tout ce que ça comporte: personnages féminins anecdotiques, voire absents, du cul, un scénario plus ou moins vraisemblable (ça dépend des auteurs), et surtout une énorme dose d'improbable, sur le fond et sur la forme.
Attention, c'est plus compliqué que ça ^^;; (déjà yaoi et BL n'ont rien à voir, ce sont deux entités séparées - et dire que BL est une autre façon d'écrire yaoi est au moins aussi réducteur et faux que de dire, comme on l'entends trop souvent, que le shounenai c'est du yaoi soft....)

(au passage, Ai no Kusabi reviendrait pour une nouvelle série d'OAV de 13 épisodes en 2009  :mdr: )
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Je ne vois pas trop Clamp en exploratrice de nouveaux horizons. Yun Kôga a fait le même style à la même époque (Earthian, Genji...), Moto Hagio et Keiko Takemiya ont fait plus ou moins la même chose dix ans avant elles.
Yep.
Pour moi aussi les Clamp sont plus symptomatique de leur époque que vraiment révolutionnaire. Elles ont eu le nez à chaque fois de surfer sur les bonnes tendances, mais elles n'ont pas vraiment "inventer".
Reste que la forme est le plus souvent magnifique et maitrisée.

Cite pas Yun Koga, malheureux, la plupart des fans d'aujourd'hui ne suspectent même pas qu'elle a eu une carrière avant Gundam 00, ni qu'elle donnait dans ce genre-là ^^

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En parlant des doujins de Clamp, une gallerie des Clamp Book que j'avais trouvé en rédigeant une note sur Kujaku-oh :
http://ultimateclamp.mforos.co...n-y-otros-doujinshis-de-clamp/

Ceux sur Karura Mau, Devilman et les Seiden me tentent bien ^^

Concernant le reste de leur production, je reste archi-fan du trio RG Veda / Clover / TB. Leurs grosses séries actuelles ne m'enchantaient guère à leurs débuts mais j'avoue que les derniers tomes parus en France sont très bons.

Sinon, un peu de manière tangentielle : Mouryou no hako c'est bon mangez-en (ah ça, dès qu'il y a plus de mechas pilotés par des bunny-girls, ya plus personne !)

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