Topics - Nao/Gilles

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Foxrhum / Un air sur le bout de la langue...
« on: 22 May 2010 à 18h20 »
Allez, un topic pour les pros et les n00bs de la musique.
Vous avez entendu un morceau quelque part, ça vous dit quelque chose, vous voulez savoir si vous l'avez déjà entendu ailleurs ? Y'aura peut-être quelqu'un pour vous aider.

Je commence, et là j'ai déjà le nom de l'artiste, du morceau et un lien pour l'écouter...
Yekermo Sew de Mulatu Astatke :
http://www.deezer.com/listen-2193245

Là ça vient de l'OST de Broken Flowers mais je connais pas le film, j'ai juste entendu le morceau ce matin sur FIP. Question : mais, je suis sûr d'avoir déjà entendu cette intro quelque part...! Mais où ?

Ma première réaction c'est Cowboy Bebop ou un truc du genre... Après tout, ça ne serait pas une première pour Yôko Kanno. Quelqu'un peut m'aider ?

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Naologismes / La princesse et le miracle
« on: 18 February 2010 à 18h23 »
Samedi dernier, Argenteuil. Soirée spéciale avec diffusion de Princesse Arête et Mai Mai Miracle, en présence de leur réalisateur, Sunao Katabuchi, un ancien du studio Ghibli. En tant que fan furieux d'Arête (sur lequel j'aurais tant à dire, mais toujours autant de flemme), je me devais d'y être.



18h15, toujours rien, la billetterie est en panne et le film précédent est en retard. Il y avait une trentaine de personnes à tout casser (c'est peu, et surtout des enfants venus avec leurs parents, aucun impact des sites spécialisés japanime), Katabuchi était présent dans la file, avec Ilan Nguyen et le sympathique organisateur du festival. Milady est allée se taper la discute avec eux (parce que chuis timide et que j'aurais pas osé sinon), et je l'ai rejointe. Le film commence vers 18h30...

Moi j'étais venu pour voir une copie 35mm du film, que ce soit en français ou en anglais, ou même en raw, m'en fichais pas mal. Au final, "On n'a pas pu avoir les bobines, donc on vous a fait un DVD"... Ah ouais, super. Donc au final, on a fait une heure de route pour voir une image est très nettement inférieure au fansub anglais (!!) qu'on trouve en deux secondes sur tokyotosho, avec une bande bleue à droite de l'écran qui gênait[1], bref ça commençait mal... En plus, ils ont mis trois plombes à trouver le bouton Play du DVD (sic, l'interface était visible à l'écran), le film a commencé sans le son (!) et en 4/3 (image compactée), ils l'ont ensuite relancé en 16/9 mais sans les sous-titres, puis finalement ils ont pensé à monter le son et à remettre les sous-titres... Environ 2mn du film étaient passées, et il ne leur est pas venu à l'esprit de remettre le film au début, bien sûr.

Ensuite, régulièrement pendant le film, on voyait apparaître un timecode (si si, comme si on ouvrait un fichier SRT en texte...), avec le sous-titre suivant qui se retrouvait mélangé avec le précédent (et donc, pas de sous-titres pour la phrase suivante). Le pompon, c'est au milieu du film quand tout d'un coup un sous-titre s'est bloqué pendant une conversation... Moi je me concentrais pour écouter la VO et essayer de traduire en temps réel à Milady (euh pas facile quand même...), quelqu'un derrière a gueulé "ça marche plus !", puis c'est revenu... Franchement, ça sentait le travail d'amateur (dans le mauvais sens du terme) de long en large. Triste constat, le film n'a pas eu le centième du traitement royal qu'il méritait...

À la fin de la séance, ma voisine s'est exclamé, "Ouf, c'est pas trop tôt !"... Une bonne partie du public s'est éclipsée avant même les questions au réalisateur. Il faut croire que Princesse Arête ne fait pas l'unanimité, mais qui ça surprendra, dans des conditions pareilles...? En fait, la majorité du public était composée de parents qui emmenaient leurs enfants voir un film avec une princesse. J'ai pas osé les prévenir avant la séance parce que vu qu'il n'y avait déjà pas grand-monde, je voulais pas que la salle soit désertée, et autant laisser une chance aux enfants de voir un putain de chef-d'oeuvre...

- Bon, ensuite les questions au réal... Avec Ilan Nguyen à la trad'... Quelques questions intéressantes du public, une question d'un otaku barbu qui était visiblement obnubilé par un syndicat d'animateurs (je vois pas le rapport), quelques questions de moi aussi...

D'abord une question compliquée... Pourquoi le film est-il si différent du bouquin original, qui était une oeuvre ouvertement féministe ? On a l'impression que le film est post-féministe, que l'on accepte de facto que la femme est forte, et qu'on s'intéresse plutôt à la condition de l'emprisonnement. Arête est prisonnière de son père puis du magicien Boax ("Boox" en VO STF, on sent la profondeur du travail de recherche), la grenouille est prisonnière de son corps d'humain et n'aspire qu'à redevenir grenouille (ça j'ai oublié d'en parler au moment où j'ai posé la question par contre), ou encore Boax qui est prisonnier de ses 2-3 tours de magie alors qu'il aimerait pouvoir en connaître plus mais que c'est impossible.

Il a répondu que le projet n'était pas de lui à la base, et qu'il avait repris le film en main pour essayer de le sauver[2] En écrivant le scénario, il s'est posé la question de savoir comment un homme pouvait adapter une oeuvre féministe. Il a donc décidé de partir sur autre chose, non pas l'état d'emprisonnement comme je le pensais, mais quelque chose de plus général dans son oeuvre, le fait de chercher un sens à sa vie. Il est vrai qu'Arête redevient "normale" en se souvenant du jour où elle a montré avec conviction qu'elle croyait qu'elle avait un sens. Boax, lui (d'après Katabuchi), est persuadé que sa vie a un sens, mais Arête va lui prouver que non et il va découvrir ses désillusions.
Je vous avouerai que je préférais mon interprétation, mais pourquoi pas. Dans le film suivant, la thématique de "l'imagination qui permet de s'enfuir d'une vie déprimante" revient également au tout début (en fait c'est même le concept de base de la première demi-heure, jusqu'à ce que le film s'embourbe).

À la fin, j'ai posé une question naïve mais finalement bienvenue : "Au final... Vous êtes content de votre film ?" -- Et là il est parti sur une longue réponse pleine de passion. Il a répondu qu'il avait revu ce soir le film pour la première fois depuis des années, et que ça l'avait surpris. D'un côté, il passait son temps à pester contre des défauts de réalisation selon lui ("j'aurais dû mettre plus d'herbe dans ce plan", par exemple), mais de l'autre, il pense que le film voit juste dans son propos. Je suis totalement d'accord avec lui -- en fait, j'aurais même tendance à dire que c'est quelque chose qu'on ne retrouve pas dans un Mai Mai Miracle à la thématique moins claire.

- Bon, après, court entracte, me suis retrouvé seul devant Katabuchi à essayer de lui dire en japonais qu'il était un de mes réal préférés, je suis parti (je sais pas pourquoi, le trac ?!) sur le fait que mon autre réal préféré était Shigeyasu Yamauchi, "Vous connaissez ? - Non, jamais entendu parler... - Ah bon... Pourtant il a travaillé chez Mad House...[3] - Oui mais vous savez, Mad House c'est très compartimenté." Bon, je suis rentré un peu bête de m'être rappelé à quel point je suis nul en oral en japonais, et en prime j'ai raté le début de MMM.

- MMM je vais la faire court : la copie du film était nickel, rien à redire sur quoi que ce soit, c'est juste que le film ne raconte rien de très intéressant... La séance de questions par la suite a expliqué un peu. Le bouquin d'origine est assez fidèlement adapté contrairement à Arête, il est constitué en grande partie d'anecdotes sur la jeunesse de l'auteur (Nobuko Takagi). Le film se déroule à Hôfu en 1955. Il y avait dans la salle un journaliste d'Hôfu qui venait faire un reportage sur la diffusion, c'était marrant. Katabuchi a beaucoup parlé de la ville, notamment du fait qu'elle avait une dizaine de cinémas maintenant, et plus qu'un aujourd'hui, il a parlé du fait que son grand-père tenait un cinéma et qu'il allait souvent voir les films en cachette (avec l'histoire de la tortue, c'est l'une des deux anecdotes "tranche de vie" du film qui viennent de Katabuchi lui-même et non de Takagi), etc, etc. Enfin bref c'est très intéressant mais ça m'a pas vraiment touché je dirais...[4]

Mai Mai, ça parle donc de l'amitié d'une bande de copains/copines, qui se retrouvent dans des situations comiques (les deux filles qui mangent des bonbons alcoolisés, la scène la plus drôle du film, mais qui paradoxalement nous apprend que la mère d'une des deux filles est morte, contrairement à ce qu'on pensait), et les mettent face à des drames plus ou moins grands : la mort d'un poisson rouge (qui ressuscite à la fin, cherchez pas à comprendre, il a envoyé en touche quand quelqu'un a posé la question), la mort du père d'un des personnages (la scène où son fils cherche à le venger est touchante), puis d'encore un autre personnage, puis le déménagement de l'héroïne... Arrivé à la fin du film, j'avais l'impression d'avoir surtout vu des enfants confrontés à la dureté de la vie, et qui s'en échappent par l'imagination (constants flashbacks de 1000 ans dans le passé où les personnages se mettent en scène). Idée inspirée par le débat sur Arête, évidemment...
Que dire d'autre ? Katabuchi lui-même reconnaît que son film a fait un bide au Japon. Il est sorti dans un nombre de salles ridicules (vous vous souvenez du sort réservé au Tenkai ?), et il compte beaucoup sur le bouche-à-oreille pour la survie du film dans les circuits.

Quant à moi j'ai posé cette question pendant le débat (et juste ça parce que je voulais pointer du doigt toutes les références à Arête[5] mais il faut pas trop pousser quand même, j'en demandais beaucoup à Ilan) : le fil, qui entre parenthèses est techniquement super réussi, ressemble à s'y méprendre à une production Ghibli. En plus de ça, il y a une scène (la petite soeur qui est perdue et qu'on cherche à retrouver) qui rappelle Tonari no Totoro (avec en plus le fait que les petits s'inquiètent pour leurs parents), il y a le côté "tranches de vie nostalgiques" qui rappellent Omoide Poro Poro... Est-ce que le fait de revenir à un style Ghibli représente pour vous une manière de montrer votre propre nostalgie ? (Je voulais aussi parler du fait qu'il y avait beaucoup de points communs avec d'autres films "inspirés graphiquement de Ghibli" sans être des Ghibli, comme Junkers Come Here! ou Ushiro no shômen daare...)
Réponse, donc : "Non, pas vraiment. En fait c'est plutôt une référence à la série Heidi de Takahata. A la fin du dernier épisode, Heidi reçoit une lettre de Clara qui lui annonce qu'elle a réussi à courir[6]. J'ai voulu faire un film qui raconte une histoire d'amitié comme dans Heidi, et qui se termine par les enfants qui courent, parce que ça m'a frustré de ne pas la voir courir." Parfois, il suffit de peu... ;)



Voilà, pour le reste il y a eu d'autres infos intéressantes mais je n'ai pas pris de notes, et j'ai un peu oublié.
Après la fin du débat (il était 23h passées, le film avait pris beaucoup de retard, ayant commencé à 21h), je suis retourné voir Katabuchi pour me faire dédicacer mon livre d'Arête (qui est super moche, mais c'est pas grave, j'avais pas le CD sur moi), et il nous a gentiment offert, à Milady et moi, les deux badges Mai Mai qu'il avait montré pendant le débat en expliquant que c'étaient des fans japonais qui avaient "spontanément" fabriqué et offert ces badges pour aider à la promotion du film après l'avoir vu. Merci monsieur pour cette belle soirée stimulante ! :sumanai:
 1. Vous voyez ces vieilles K7 Sécam transcodées d'autre chose ? C'est pareil.
 2. Pour ceux qui ne savent pas, la gestation du film a duré 8 ans, soit peu ou prou celle de Kamui no ken qui est un autre exemple connu de naufrage. D'après le site officiel, Katabuchi a découvert le livre (assez quelconque soit dit en passant) en 1989, à l'époque où il travaillait sur Kiki en compagnie d'Eiko Tanaka et Kôji Morimoto, rencontre qui les poussera à monter le studio 4°C. M'est avis que le projet fut d'abord poussé par Eiko Tanaka, la productrice.
 3. En fait c'était l'année dernière... Cette année il a travaillé pour JC Staff et David Productions.
 4. J'envisage quand même d'acheter le Blu-Ray, mais plus pour encourager le film que par conviction. J'entends par là que je trouve scandaleux qu'Arête, lui, ne soit toujours pas disponible en DVD ou BR en France, ni en BR au Japon...
 5. (1) Une jeune fille qui sort de la déprime par le pouvoir de l'imagination, (2) Des enfants qui construisent un barrage et forment un lac artificiel, (3) Les météorites...
 6. Le pire c'est que je m'en souvenais, de cette scène... Sic.

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Siteronnelle / Pas de Sky' sur Noisen siouplé.
« on: 11 December 2009 à 10h29 »
Bonjour...
Je profite de ce billet qui n'a pas de commentaire (parce que je voudrais les lire tous mais avec le nombre de comms qu'il y a déjà j'ai du mal[1]), pour te dire quelques trucs :

- Euh déjà bienvenue,
- Ensuite, je pige pas : du texte noir sur fond noir... C'est voulu ? Ben moi je veux pas. Je laisse le fond noir sur les côtés, mais le reste sera en couleur classique. Je désactive également le fond noir sur tous les autres sites parce que tant que j'ai pas trouvé un équilibre dans les couleurs inversées, ça n'ira pas. Je préfère moins de choix dans la personnalisation, mais des choix qui donnent envie. Si tu as une idée de couleur que tu veux absolument, n'hésite pas à la demander, je verrai ce que je peux faire.
- La question de la galerie a été réglée hier soir... Tu es allée trop vite en besogne puisqu'à 23h30 j'avais réglé le problème du mass delete. Navré pour la perte de temps, mais bon... Je pensais pas voir quelqu'un s'amuser à poster 320 photos, comme ça, d'un coup...
- C'est normal que tu passes ton temps à changer la fonte, la couleur, la décoration, le poids, etc. de ton texte ? Je compte 7 changements successifs rien que sur cet article. Non, parce que j'aurais tendance à dire qu'on n'est pas sur Myspace ou Skyblog... D'ailleurs, ahem, c'est marqué en gros sur la page d'accueil... Alors oui, on peut changer la fonte, sa taille, etc, mais dans mon esprit c'est pour faire un effet de style. Les changements systématiques, c'est un peu comme les fanzines qu'on écrit quand on a 12-13 ans. Ca fait brouillon. Comme 95% des skyblogs, quoi[2]. Tu ne veux pas te démarquer avec un rendu plus professionnel ? Je ne sais pas, moi, si tu veux faire un truc qui s'adresse aux Skybloggers, publie-le sur Skyblog. Si tu cherches un public plus adulte, publie-le sur une plateforme plus "pro", comme ici. (Ou overblog ou autres conneries, je suis pas sectaire.)
- Bon, j'en sais rien en fait, comme j'ai rien lu d'autre, je ne sais pas trop ce que tu viens faire par ici, j'ai pas l'habitude. D'habitude ce sont les anciens du coin qui finissent par s'ouvrir un blog. Ca fait combien de temps que j'ai pas vu quelqu'un de complètement nouveau s'ouvrir un blog ici ? (Depuis toujours ?)

PS : j'ai l'air d'être chiant mais je te rassure, je suis bien pire d'habitude. :classe:
 1. Alors que sur Naologismes je passe 2 mois à écrire un article et personne ne le commente... Je vais me faire une augmentation de poitrine, ça marchera peut-être
 2. Le pire, ça reste quand même ceux, très nombreux, où le texte est passé à travers une moulinette qui fait que chaque lettre dudit texte change de couleur.... Non mais au secours, quoi !

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Cynarhum² / Le sport à la télé (moins fatigant qu'en vrai)
« on: 18 November 2009 à 23h49 »
Suite de ce topic :
http://cynarhum.com/index.php?topic=136.1350


Hmm, j'hésite à être le premier à ouvrir un topic "Sport" généraliste, ça ferait suspect... Donc je le fais ici, soit on renomme le sujet soit je splitte plus tard ;)

Bon ben ce soir y'avait foot' à la télé, la France a gagné son ticket pour l'Afrique du Sud.

Y'a 2 ans on a perdu sur un coup de boule, cette année on a gagné sur un coup de main. (Un sacré coup de main, même.)

Je rigole déjà à l'avance du profil bas que tout le monde va adopter... Et ça va être bien pour ceux qui n'aiment pas le foot : quand on nous en parlera, il suffira qu'on dise "ils ont volé leur place" :P

J'ai bien aimé l'interview express de Sarkozy... Pour la p'tite ça devait être vachement impressionnant, tellement qu'elle a pas osé lui demander son avis sur "la main". Une journaliste de TF1 qui interviewe le meilleur ami du PDG de TF1 (qui risquait son slip avec les annonceurs si la France n'était pas qualifiée), tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! :gnehe:

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De temps en temps on découvre des trucs qui tuent...

Queen Millennia Small | Large


A conserver, ça ! Un live d'Angel Queen par Dara Sedaka. Jolie la demoiselle, avec ses épaules dénudées. Juste dommage qu'on n'ait pas de plans sur les musiciens eux-mêmes, on les voit juste au fond, et que ça se termine abruptement, en plein sur le très joli solo de guitare... Mais c'est quand même à conserver, comme j'ai dit :)

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Cynarhum² / Le sujet des hors-sujet
« on: 6 November 2009 à 14h44 »
Un nouveau topic consacré, comme son nom l'indique, à tout ce qui n'a pas sa place ailleurs...
Non mais c'est vrai, quoi, pourquoi se casser la tête pendant trois plombes à savoir si on doit créer un nouveau sujet pour parler d'un truc sans rapport avec le reste ?

Donc voilà, ici c'est le topic où vous n'êtes jamais hors-sujet.

Je commence avec une anecdote terriblement supra-méga-hilarante. Enfin, non, elle est juste amusante c'est tout.

Lu dans Canard PC ce midi, une blague : "Le fils d'un cyclope lui demande : dis papa, pourquoi on n'a qu'un oeil ? Dis, pourquoi on n'a qu'un oeil ? Pourquoi ?! -- Le père lui répond : Mais j'en sais rien moi, arrête de me casser la couille !"

Entendu au zapping de C+ environ une minute plus tard : (Des chiffres et des lettres, le mec pose le mot ROUSTONS) Bertrand Renard : "Toujours au pluriel, comme Roupettes ou Roubignoles !" - Sa collègue : "Enfin, j'espère pour vous en tout cas !"

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Naologismes / Kaamelott, fin et commencement...
« on: 1er November 2009 à 16h00 »
Et voilà, c'est la fin du cycle télé de Kaamelott, la fin d'une époque, la fin d'une attente de six mois après la diffusion au Grand Rex des six premiers épisodes... Du 100% inédit pour moi, et une excitation permanente.

Attention, le reste du billet spoile à mort. Littéralement. Quoi de mieux que de voir ces épisodes le jour d'Halloween, quand les morts sortent de leur tombe, et qu'Arthur sort de la sienne... Et le lendemain, on les célèbre. Dont acte.

Premier contact avec Excalibur...
Premier contact avec Excalibur...

Quel bonheur que cette fin ! Les deux derniers sont vraiment époustouflants. On voit Arthur évoluer d'un seul coup en chef affirmé, voire antipathique. On le sent bien parfaitement désabusé par la découverte de l'inculture crasse du peuple breton. Après le raffinement romain, il ne se découvre que peu d'atomes crochus avec eux. Mais c'est un peuple qui ne connaît pas la décadence, au contraire il est changeant, on peut en faire quelque chose, tailler ses forces dans les brutes, tailler son diamant dans le brut. Mais si ces Bretons sont promis à un grand avenir, le chemin qu'il leur faudra parcourir est bien plus long que celui de Rome, qui ne semble jamais qu'à deux pas (un tour à la plage et ça y est, on y est). Arthur réalise ainsi que la mission qu'il s'accapare est d'autant plus difficile qu'elle est noble : il va devoir être froid et déterminé, et perdre son innocence dont la profusion parmi les Bretons l'empêche d'abuser lui-même. Un passage à l'âge adulte qui s'entérine à sa première mort à la fin de l'épisode 8, celle de César, celle de son ami Ménilius, celle de ses espoirs avec Aconia... Une trinité maligne qui fait aussi le parallèle avec la fin du livre V en nous montrant finalement ce qui l'a... "inspiré", le propre suicide du César.

Alors oui, j'espérais qu'on verrait Caius monter en Angleterre : tant pis. J'espérais qu'on aurait une autre explication à l'absence de Ménilius dans la série "moderne" : double, triple tant pis. Il fallait bien se douter de son sort, il est juste triste qu'il ne soit plus mentionné par la suite.
Tchéky Karyo est absolument gâté par cet épisode. La sympathie véhiculée par son personnage depuis le premier épisode prend toute son ampleur ici : il n'incarne plus la vieille garde romaine attachante parce que désabusée, il représente tout ce qu'Arthur avait déjà perdu au moment où il commençait seulement à rêver de ces lendemains chantants avec Aconia... Quelle claque ! Totalement inattendu pour moi. Et c'est probablement aussi le respect que lui porte Arthur qui l'empêche d'aller lui voler sa donzelle en Macédoine.

L'épisode 9 est à mettre au niveau d'un Intersections in real time (Babylon 5 saison 4), et autres merveilles télévisuelles uniquement attachées à l'unité de lieu et d'action. 90% de l'épisode se passe dans une petite pièce exiguë, avec un Arthur perpétuellement entre la vie et la mort, et visité par de vieux amis, eux-mêmes vivants ou morts. L'occasion par exemple pour AA de nous rappeler qu'il a bel et bien l'intention de nous donner l'histoire de Mordred, avec une Morgane qui se rend à son chevet pour lui annoncer qu'il couchera avec elle, consciemment ou non.
Et quand il raconte un de ses rêves (à qui d'autre que ce benêt de Perceval !), on se rend compte de la puissance évocatrice du suicide d'Arthur (il a inconsciemment créé son propre Graäl !) et de la maturité du discours religieux... Finalement, Kaamelott, la série progressiste qui raconte le passage de témoin entre les rites païens et le christianisme, nous montre que le symbole royal dudit christianisme reproche à Jésus de faire son beurre, ou son règne, sur la culpabilisation des croyants ! Alors là, comme vous le savez peut-être je suis passionné par Jésus, et franchement ça m'a fait un coup parce que j'avais vu la construction du mythe chrétien sous toutes ses coutures, mais jamais sous cet angle !
Rien que pour ça, cette saison 6 malgré ses défauts (structure parfois trop linéaire, parfois l'inverse, difficulté de l'équilibrage entre le drame et la comédie...), vaut largement la 5 à mes yeux !

« Bientôt, Arthur sera de nouveau un héros »
« Bientôt, Arthur sera de nouveau un héros »

Je terminerai juste en commentant rapidement la fin : en introduction, un Arthur à la barbe de trois kilomètres, penché comme un bossu, boîtant péniblement en haillons dans les rues de Rome... Les grands hommes se doivent de rétablir la dignité des faibles. Ayant touché le fond, notre roi est lui-même à la recherche de sa dignité. Arrivé à la villa Aconia, morte de l'intérieur mais si pleine de souvenirs, il y retrouve le dernier souvenir de son amour. Est-ce que la robe rouge-sang d'Aconia représente pour lui son Rosebud, son "Graäl positif" ? Est-ce que c'est dans ce nouveau Graäl qu'il a trouvé le sang qu'il n'arrivait pas à reconstituer en lui ? Parce que ce sang-là n'est pas tâché par les péchés du monde, et qu'il représente finalement une certaine pureté, celle qu'il a gardée toute sa vie pour Aconia, alors même qu'il savait ne jamais la revoir ?

C'est en tout cas la seule explication plausible pour expliquer qu'alors que la situation s'est empirée comme jamais (sa némésis de la saison 5 est de retour, plus renforcée que jamais), Arthur reprend ainsi goût à la vie. Ou peut-être est-ce simplement parce qu'après avoir été le faible lui-même, le fait d'avoir retrouvé un peu de chaleur lui a rappelé sa mission première ?

Juste un mot sur la musique de cette scène. L'air de rien, c'est la première fois ici qu'une musique de fond n'est pas signée d'Alexandre Astier. Et je n'avais aucun souvenir de cette musique de Jo, auquel son acteur principal est finalement dédiée l'entièreté de la série. Trippante comme on savait le faire à son époque, rappelant les expérimentations du style Morricone en vogue à l'époque (voir Polnareff dans La folie des grandeurs, encore un De Funès, ou Christophe dans Sur la route de Salina). Du coup, on se dit que cette scène est également une référence directe à Kill Bill (Arthur qui s'entraîne à l'épée, la rupture du quatrième mur...) Je comprends mieux le commentaire de Générique(s) à ce sujet dans son interview d'AA !

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En traînant un peu sur Dossiers Cyna, me suis rendu compte que la plupart des fichiers multimédia avaient des liens cassés... Oops. Apparemment ça date un peu (probablement du dernier déménagement).
J'ai retrouvé un dossier "hades.cyna.net à réuploader" sur mon PC, je suppose qu'en fait je voulais uploader tout le site au plus vite et que j'ai mis ça de côté pour le remettre en ligne plus tard parce que c'était pas prioritaire... Bon, ben ça aura attendu quelques années. :^^;:

Donc voilà, par exemple, ici il y avait le film pilote de Ring ni kakero en VO STF :
http://dossiers.cyna.fr/704.html
Le fichier est de retour. Si jamais vous voulez vous servir...
Dans l'ensemble c'est ce qu'il y a de plus intéressant de toute manière, le reste c'est des bandes-annonce du Tenkai, des trucs comme ça, et bon ça, je suppose que vous l'avez vu le film depuis le temps... :^^;:

Boudiou, c'était quand même quelque chose ce pilote, je l'avais pas revu depuis 5 ans... Réalisé par Yamauchi, avec une musique "temp" de Yokoyama... Snif !

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Spaamelott / Commentaires sur le livre VI
« on: 17 October 2009 à 19h43 »
N'oubliez pas, dans une heure, diffusion de la première fournée de la saison 6... ;)

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Spaamelott / Kaamelott mini-OST
« on: 6 October 2009 à 21h57 »
Bon allez, je me lance...

Le site officiel de Kaamelott a été lancé, il est très beau et comporte surtout quelques musiques en bruit de fond. Après une balade assez complète sur le site, je suis allé voir dans mon cache web, "à tout hasard", et j'y ai trouvé plein de gros fichiers... Après avoir fait le tri et récupéré les correspondances de titres par rapport à ce qui était indiqué sur le site, j'en ai fait ce "mini-OST" de moins de 10 minutes. C'est peu, mais c'est beaucoup pour ceux qui n'ont rien.
En l'occurrence ça fait des années qu'on demande à Alexandre de nous sortir un CD de Kaamelott, il a fait savoir si je me souviens bien qu'il attendait d'avoir plus de musiques pour le faire. Donc à mon avis nous n'aurons pas mieux avant longtemps. Merci beaucoup à lui de nous permettre quand même d'écouter ces dix minutes !

Kaamelott Mini-OST (9.8 Mo)

Les titres :

1. Full taichi,
2. Générique livre V,
3. Arthur reluctant song (superbe),
4. Lancelot nightmare song (la fin est manquante, j'ai essayé avec un autre navigateur, même chose, le fichier est à réparer messieurs les webmasters !),
5. Desordre song (le nom est pourri mais c'est ma musique préférée de la série, la plus longue de cet OST aussi),
6. Arthur theme and strings,
7. Meleagant bass theme, suivi d'un autre morceau affublé du même nom (visiblement une erreur),
9. Meleagant cello, strings and bass theme,
10. Taichi suspens, et pour finir un morceau dont le titre m'est inconnu et que je n'ai pas souvenir d'avoir entendu sur le site. En bonus j'ai également ajouté une version 320kbps d'Arthur theme and strings, je suppose qu'elle est passée aussi sur le site à un moment donné.

Je vous encourage à me fournir un CD mieux fichu, avec les titres complets, un meilleur bitrate, enfin bref tout ce que vous pourrez dégotter sur le site ou auprès de la production. Celui-ci n'est là que pour vous éviter d'avoir à fouiller dans votre cache web. Je suis également tout disposé à retirer le fichier immédiatement à la demande de la chaîne ou de la production (laissez juste un commentaire). Bonne écoute !

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Naologismes / Il vient du futur pour nous rendre visite...
« on: 2 October 2009 à 18h16 »
Hop, ça mérite un nouveau billet ça... (L'occasion de rappeler que je suis toujours bien en vie, aussi.)

Lu dans CanardPC qui recommandait une web-série en précisant qu'elles sont rares, les séries du genre à les faire marrer... Hors pour moi c'est un peu pareil, il n'y a que Dr. Horrible qui m'ait vraiment convaincu.

Donc j'ai essayé Le Visiteur du Futur. CanardPC dit que ça leur fait un peu penser à Doctor Who, rien de surprenant : le personnage principal est un sosie de David Tennant, il porte une redingote et gigotte comme un goth fou lui aussi. Mais c'est plus un hommage respectueux qu'une parodie ou qu'une tentative de copier, parce que LVDF a vraiment son univers et son style à lui. L'autre perso principal, "Raph", est joué cette fois par le Frank Whaley français. Bon, lui il est moins connu mais c'est à tort (c'est un de mes chouchous du cinéma US).

Le pitch : un visiteur du futur intervient régulièrement dans la vie de Raph' pour le prévenir que s'il fait tel ou tel truc (épisode 1 : jeter une canette dans une poubelle, épisode 2 : manger une part de pizza avariée...), il déclenchera une série d'événements qui conduiront à la fin du monde ou équivalent. Après un 4ème épisode qui s'amuse déjà à pervertir le concept et qui est très drôle, on rentre vraiment dans le vif du sujet avec l'introduction de la "Brigade du Temps", qui cherche à intercepter le visiteur. Le scénario se complexifie, il y a quelques acteurs supplémentaires (la fille est très douée), et on se prend à se manger les 13 épisodes disponibles en une demi-heure.

Chaque capsule fait entre 2 et 4 minutes (forcément), ce qui nous donne un format proche de celui de Kaamelott. Et je n'ai pas peur de le dire, c'est peut-être bien la première fois depuis les débuts de Kaamelott que je vois un programme court qui pourrait faire honneur à K. en le remplaçant à la télévision dans sa case classique. C'est vraiment, vraiment futé et drôle, parfois hilarant.

Le site officiel :
http://www.levisiteurdufutur.com/

Pour voir les épisodes, c'est par ici :
http://www.frenchnerd.com/pages/Visiteur-1327124.html

Ils en sortent apparemment un tous les 15 jours, vite vite que je trouve le flux RSS :D

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Cinétélébouquins / Un Livre, des Livres...
« on: 1er October 2009 à 20h01 »
Suite du topic généraliste sur la littérature :
http://cynarhum.com/index.php?topic=3950.450

Lu aujourd'hui (d'une traite ou presque) : Cristal qui songe, de Theodore Sturgeon.

Déjà ça commence bien, le bouquin date de 1950 et on a la définition du mot "geek" de l'époque... :mdr:
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"What's a geek?" asked Horty.
"He wants to know what's a geek."
"Nothing very nice," said Zena. "It's a man who eats all sorts of nasty things, and bites the heads off live chickens and rabbits."
La traduction est passable (une référence au livre 1984 est traduite par "les livres de Wells"... Je ne sais même pas de qui le traducteur voulait parler. 1984 est écrit par George Orwell, et le fameux écrivain de SF c'est Herbert George Welles, avec un E en plus...), mais c'est quand même un vrai plaisir de lecture.

En gros, c'est un livre dans l'univers du cirque, avec un côté fantastique, et le fantastique prend une explication scientifique à la fin, donc SF. C'est l'histoire d'un gamin qui se fait virer de l'école puis de chez ses parents adoptifs parce qu'il aime bien manger des fourmis... Un détail insignifiant qui n'est abordé de nouveau qu'à la fin (où il prend son importance). L'écriture est très en douceur, les personnages sont attachants, c'est tout un univers à découvrir. Les secrets sont assez prévisibles (il y a beaucoup d'indices), mais ce n'est pas ça qui compte. Comment dire... Je ne sais pas.

Je me contenterai de dire que c'est un de mes plus grands plaisirs de lecture de cette année, voilà ! Il est bien dommage que Sturgeon n'ait pas eu beaucoup de prix de son vivant.

Pour l'anecdote, je suis tombé sur ce site qui reprend un "top" des lecteurs d'un fanzine français de SF publié en 1989. Il faut croire que je corresponds bien à ces goûts, parce que c'est la première fois que je vois aussi haut (ou même, dans un top tout court) certains de ces bouquins que j'adore...

http://pagesperso-orange.fr/listes.sf/top100.htm
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1 J. R. R. TOLKIEN, Le seigneur des Anneaux
2 Philip K. DICK, Ubik
3 Clifford Donald SIMAK, Demain les chiens
4 Frank HERBERT, Dune (série)
5 Fritz LEIBER, Épées (Le Cycle des) (série)
6 Michael MOORCOCK, Elric (série)
7 Philip Jose FARMER, Le fleuve de l'Eternité (série)
8 Isaac ASIMOV, Fondation (série)
9 Theodore STURGEON, Cristal qui songe
10 Fredric BROWN, L'univers en folie
Quelques commentaires là-dessus...

J'aime bien les nouvelles d'Asimov mais j'ai jamais accroché au premier Fondation. Tolkien c'est bon j'ai vu les films ça me suffit... Simak, je préfère son livre "Au carrefour des étoiles", moins mélancolique, mais Demain les chiens reste un très beau livre aussi. Le monde du fleuve j'en ai parlé sur mon blog. L'univers en folie c'est mon livre préféré de Brown, et c'est resté mon bouquin préféré toute ma jeunesse jusqu'à ce que je lise Gloriana de Moorcock (dont l'Elric est cité ici). Quoique depuis la place a été volée par La horde du Contrevent, forcément... Enfin bref, ça reste un de mes bouquins favoris.
Dick, j'adore les films tirés de son oeuvre, mais je n'ai jamais accroché à un seul de ses livres. Je me tate depuis longtemps pour essayer le Maître du haut château, son seul prix Hugo... Je regarderai aussi pour Ubik.

Voilà voilà !

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High tech / Discussions
« on: 30 September 2009 à 16h40 »
J'inaugure un topic "généraliste" pour le forum hi-tech.
Il serait peut-être utile que j'en crée de nouveaux sur les autres sous-forums :)
Histoire de ne pas brusquer ceux qui veulent poster une info mais sans savoir où !

Alors on commence avec ça, c'est rigolo :

http://www.journaldunet.com/de...allation-d-un-navigateur.shtml

Peut-être enfin la fin de IE6... Enfin, si les gogols qui l'utilisent apprennent l'existence de Google, bien sûr. Ils seraient bien capables d'en être restés à Altavista ou Hotbot...

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Cinétélébouquins / [Cinéma] On se repasse le film
« on: 27 August 2009 à 13h29 »
Il y a un topic sur les dernières sorties ciné, autant faire aussi un topic sur les films qu'on découvre avec du retard... ;)

Alors aujourd'hui j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai regardé Primer. Sorti en 2004, c'est un film indépendant d'1h18 sur les paradoxes temporels. Budget 7000$, on se croirait dans un "Pi" ou dans un "Following". De bonnes références, cela dit... Récemment j'ai vu le film "L'effet Papillon" qu'on m'avait recommandé il y a longtemps, avec aussi des paradoxes temporels (j'en suis très friand depuis les BTTF), et j'avais été extrêmement déçu par le film (sans doute à cause de l'acteur principal que je n'ai jamais beaucoup aimé et qui ne m'a pas particulièrement surpris -- je sais qu'il a produit le film et c'est très bien, mais je considère que le résultat final est raté. Moins que la director's cut mais je m'égare.)

Donc, Primer, c'est un film qui a pour réputation d'être extrêmement hermétique et de nécessiter plusieurs visionnages... J'étais avec ma télécommande et au bout de 40mn j'ai commencé à faire des allers-retours pour essayer de "piger" le truc. Les 20 premières minutes sont chiantes (et un peu inutiles !), mais par la suite ça devient vraiment passionnant... Le seul souci, c'est que même après avoir fait des allers-retours temporels sur le film pour comprendre les allers-retours temporels du film, je n'étais pas beaucoup plus avancé...

Finalement, je suis tombé via l'imdb sur une frise temporelle qui explique une des théories de déroulement du temps dans le film. Et là j'étais mort de rire, il fallait absolument que je vous montre ça ! Même si vous ne voyez pas / n'avez pas vu le film, cette timeline ne vous spoilera rien, c'est tellement tarabiscoté que c'est surtout la complexité du bousin qui vaut le déplacement... :mdr:

http://www.freeweb.hu/neuwanstein/primer_timeline.jpg

Bon allez, je vous laisse, j'en suis à la timeline #2, il faut que je décrypte tout ça pour enfin pouvoir comprendre les 20 dernières minutes ;)

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High tech / Demoscene
« on: 27 August 2009 à 10h49 »
Mon cher Nao sama !! tu as la mémoire courte !!! j'ai été Atariste jusqu'à la moelle autrefois !!!
Ah, c'est avec toi que je parlais de tout ça sur Cynarhum ? J'ai toujours le tab d'ouvert dans ma liste de tabs, mais comme j'en ai plus de 150, y'a des conversations comme ça qui se perdent...

(Au fait, neuneu, Monkey Island est sorti sur Atari ST à l'époque, tu ne l'as jamais essayé ? :P)
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Sony confie même son bébé a des demomakers pour sortir "Lingers in shadow" et ".detuned" qui ne sont pas des jeux mais de vraies démos comme à la grande époque... ça on a pas ça coté Xboite !
Tu as un lien YouTube ou autre pour ça...?
Pour la Xbox, ben... Y'a le Live et le SDK XNA non ? Chuis sûr qu'il doit traîner des démos en XNA...

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