Messages - Truite Surgelée

Pages: [1]
1
Le Photomavincz / Re: The Noisen App, l'application Androïd !
« on: 13 March 2011 à 17h43 »
TROP FORT Vincz ! Je vais pouvoir l'installer sur mon "HTC on en a une énorme envie" (TM) :cool:


2
Le Photomavincz / Re: Elle me manque...
« on: 22 February 2011 à 22h49 »
Vincz, ce serait déplacé de ma part de te donner des conseils, vu que je ne sais absolument pas ce qui s'est passé et je ne connais rien ou presque de votre histoire... mais je voulais juste t'envoyer un petit message avec des ondes truitesques positives (bon par contre fais gaffe, y'a ptêt quelques bouts de glaçons qui viennent avec, je les sors direct du congélo juste pour toi).
Et au sujet de Kryshna, tu sais, il ne faut pas te sentir coupable... c'est pas parce qu'il y a d'autres gens qui souffrent plus que ta souffrance n'est pas réelle...

3
Amen !
Cette idée de l'égalité des chances, qui revient dans les débats (et qui est réutilisée à plus ou moins bon escient par les politiques), est une question qui me passionne.

Mais bien sûr (et sans vouloir passer pour quelqu'un d'obstiné), je rajouterais ceci : ce modèle, cet idéal de l'école accessible à tous et donnant à tous les mêmes chances, est malheureusement en dérive... pour avoir fréquenté une "grande école" d'ingénieurs, j'ai pu constater "en direct" que très très peu d'élèves étaient issus de milieux populaires et encore moins de l'immigration. Alors que du temps où enseignaient mes grand-mères, on pouvait "se hisser" assez haut juste par l'école (ceci dit, il faudrait voir les statistiques car il y a beaucoup de mythe aussi sur ce point, à mon avis), cela est devenu -semble-t-il- plus difficile à l'heure actuelle.

A nouveau, beaucoup de paramètres dans l'équation, mais globalement une impression, celle que les chances ne sont pas les mêmes partout. Le modèle de discrimination positive "à la science po" et les diverses initiatives prises à ce sujet par les Grandes Ecoles sont intéressantes, un peu jeunes encore pour décider de leur efficacité mais à suivre de près...

En tout cas je rejoins katomeria pour dire qu'il faut maintenir cet idéal. Quant au modèle il ne suffit pas de le préserver, il faut le consolider et l'adapter au contexte actuel...  :-)

4
Dommage, je n'ai pas trop le temps de débattre et d'argumenter (bon je vais le faire quand même mais ça va être un peu fouillis !). Je commencerai par confirmer que les lycées privés parisiens (du moins de mon temps) pratiquent bien la discrimination par les résultats - pour l'entrée en 1ère et terminale puis l'inscription au bac. Pour la petite histoire, j'étais (très) bonne élève dans l'un de ces lycées. Du coup, je voulais m'inscrire en candidate libre, histoire de leur enlever ma mention très bien de leurs statistiques (bon, je ne l'ai pas fait parce qu'à l'époque j'étais obéissante et mes parents n'étaient pas hyper chauds pour que je fasse un scandale, mais si c'était à refaire...).  :mdr: :mdr:

Je rejoins ce qui a été dit par Aroun, le problème est (et était déjà à l'époque) loin d'être analysable simplement  - en fait pour moi la comparaison privé versus public n'a que peu d'intérêt. Il faut déjà faire la distinction entre privé dit d'élite (les lycées parisiens par exemple) et privé "normal" de banlieue par exemple. Je suis passée par les deux, je peux témoigner que l'écart est immense, bien plus important que celui entre "privé" et "public". De manière générale, les comparaisons entre modes d'enseignement sont à mon sens extrêmement sensibles à la variable "localisation géographique". Il faut également considérer, comme le dit katomeria, que ces mondes du "public"  et du "privé" sont en évolution, que ces deux mondes font face aujourd'hui à des défis nouveaux liés à des évolutions sociétales et mais également à des changements des modes d'enseignement... de ce fait, nos expériences personnelles en tant qu'élèves, Vincz (tu as mon âge en gros), sont je crois un peu obsolètes... du moins sur certains aspects du "clivage public/privé" sur lequel tu centres ton débat.

Mon histoire personnelle, peu représentative mais apportant une illustration de la dimension géographique du problème... Je suis issue d'une longue lignée d'institutrices du public passionnées par leur métier et ne voulant pas entendre parler du privé, à une époque où le débat public/privé était très différent de ce qu'il est à l'heure actuelle. C'était l'époque de l'école "républicaine" et elles croyaient dur comme fer à la vocation de l'école publique comme moteur de progression sociale. Pourtant, j'ai fait toute ma scolarité (avant la prépa) dans le privé... sur leur recommandation. J'ai été au privé tout simplement parce que l'enseignement public, là où je vivais, était mauvais.  A l'époque j'habitais dans une banlieue dite "chaude" (réputée encore aujourd'hui pour ses voitures brûlées et son marché de la drogue) et l'enseignement public était -il n'y a pas d'autres mots- en dérive. Nous étions au début des années 1980. Mon grand frère, qui avait été inscrit là (forcément, par tradition familiale) en a vite été retiré, et moi j'ai directement été plongée dans le privé. Un petit établissement de banlieue, un coût pas trop trop élevé pour mes parents mais qui occupait une bonne part du budget familial quand même. Le privé de banlieue c'était à l'époque "comme le public à l'ancienne" selon en tout cas ce que mes grand-mères et grand-tantes instits avaient comme référence. On faisait des leçons de morale à l'école le matin et tout (oui je sais, on dirait pas comme ça que j'ai reçu des leçons de morale). Mais bien sûr, c'était le milieu des années 80 et tout cela a bien, bien changé. Le lycée public de ma ville d'origine, autrefois à mauvaise réputation, a réussi à se remonter grâce à des profs motivés et des moyens plus importants. Le privé a bougé aussi, faisant face à de nouveaux défis comme celui de l'accueil d'élèves d'origines ethniques multiples. Par ailleurs - au passage- les budgets peu élevés dans le privé obligeaient à l'époque en tout cas à avoir des classes de 35 à 40, très peu de matériel, etc. alors que les établissements "difficiles" du public pouvaient bénéficier au moins de quelques programmes d'aide qui leur ont permis de développer des activités pour les élèves - ce qui a permis, dans une certaine mesure au moins, de soutenir un peu le dynamisme de ces établissements... qui font également face à des défis de taille aujourd'hui mais là n'est pas le débat... et l'allocation et le niveau de ces budgets est également matière à discussion, évidemment.

Je suis ensuite passée (suite à déménagements) par les "grands lycées parisiens", toujours dans l'enseignement privé. Alors que ma "petite école privée" de banlieue ne m'avait apporté que des bonnes choses, j'ai passé dans ces endroits les pires moments de mon existence. Niveau enseignement, il n'y a pas à dire, c'était très bien. Excellents profs (mais ils étaient tout aussi excellents dans les "grands" lycées publics de la rue d'à côté), excellent niveau de préparation. J'ai eu mon bac avec mention TB sans souci; ensuite je suis entrée en prépa (dans le public mais toujours dans les lycées parisiens élitistes) et je n'ai pas eu de mal non plus. Je suis entrée dans une grande école sans trop me fouler, et je me doute bien que je n'ai pas un mérite immense à l'avoir fait - j'ai été bien préparée. Psychologiquement, par contre, ça a été une expérience désastreuse. J'ai mis 10 ans à m'en relever à la sortie (donc là, j'en sors à peine). Mais je ne suis pas persuadée que la faute en est au "privé".... à  mon sens, la faute en est au "parisien" et surtout, surtout à l'élitisme de ces filières - la sélection qui commence dès la fin de la 3e dans ces établissements.  Quand on est un peu "décalé" comme je l'étais et le suis toujours, on est toléré si on a de bons résultats (ce qui était mon cas) mais on n'est pas suffisamment "dans le moule" pour être intégré. Je ne pleure pas sur mon sort, ce serait ingrat de ma part de ne pas reconnaître les bénéfices que j'ai tirés du fait de ce parcours, et si je le mentionne c'est pour illustrer ce qui de mon point de vue est le coeur du débat, c'est-à-dire le fait que les sources de variabilité entre les établissements sont multiples et que le seul débat privé versus public est réducteur...et l'est probablement de plus en plus.

Ouah, ce que je peux baratiner moi... :-D

5
Le Photomavincz / Re: Photo d'hiver
« on: 31 January 2009 à 16h49 »
Truite, je pensais qu'HDR te ferait penser à autre chose, vu ton statut social  :mdr:
Certes.  :gnéhé:
Disons que les deux correspondent à un truc inaccessible pour moi dans les conditions actuelles et qui ne m'attire pas spécialement pour l'instant de toute façon...  :mdr:

6
oui Damien, moi qui suis une quiche en photo j'ai un G9 et c'est vraiment la classe totale pour des photos de qualité, tout en restant un compact. Donc le G10 j'imagine que c'est encore mieux !
Vive les Powershot ! :D

7
Le Photomavincz / Re: Photo d'hiver
« on: 18 January 2009 à 21h02 »
Le HDR c'est un peu une question de goût quand même. Moi perso je ne suis pas trop trop fan; à part dans certains cas bien précis (pour des trucs artistiques).
Mais par exemple de tes quatre photos, c'est plutôt la troisième que j'aime. Je ne dis pas que ça n'a pas d'intérêt comme technique, mais c'est parfois un peu sur-utilisé sur les sites de photos :D Enfin tout est une question de goût, encore une fois!! :)

Merci en tout cas pour ces posts de technique Vincz ! C'est toujours super intéressant.

Pages: [1]