Messages - alaiya

Pages: [1]
1
Citer
Pour la suite de X, il faudra poser la question aux membres de Clamp à Japan Expo. Et j'espère bien que quelqu'un va poser cette question et qu'on va enfin avoir une réponse concrète !
Ah mais +1000, quoi.

On ne saurait se contenter des fins de l'anime, ou du film, d'autant plus qu'elles ont bien spécifié que la fin en manga serait différente de ces deux-là. Et je veux un truc ultra-méga tragique!  :snif:

2
Perso, j'ai toujours eu du mal avec le concept de réédition, parce que j'ai toujours eu la sensation de me faire enfler. Par exemple, je ne vois pas l'intérêt de racheter les X en nouvelle édition (2/3 tomes par volume), d'autant plus que bon sang, ça doit faire 7 ans qu'on attend les deux derniers tomes et que vu comme c'est barré, je me demande si on connaîtra un jour la vraie fin de cette histoire!

Pour TB, j'avais eu du mal à choper les 7, je les trouve classieux dans la première édition, je ne savais même pas qu'ils faisaient une réédition, d'ailleurs...

Delivery de Shiori: j'ai, perso, beaucoup aimé. Pas joyeux, joyeux, mais bien fichu, évoquant une réalité qui, nous, nous dépasse, mais qui visiblement existe pour de bon au Japon. Disons que même si c'est romancé, c'est un aperçu pertinent.

3
Sujet très intéressant! je me suis régalée en lisant vos interventions à tous.

je rejoins pour beaucoup les vues de notre poiscaille surgelée sur l'importance gégraphique qui peut d'ailleurs aussi ne concerner que le public. Je n'ai pour ma part fréquenté que le public, mais une anecdote intéressante au sujet des fameuses "cartes" de répartition des établissements par rapport à son domicile: au sortir du collège, vu où j'habitais (en Corse), le lycée dans lequel j'avais pour obligation d'aller n'avait pas une très bonne réputation. Or, il existait à l'époque, deux lycées public d'enseignement général sur Bastia. De fait, la seule façon d'aller dans l'autre (meilleure réputation) était de jouer avec les options. C'est comme ça que je me suis retrouvée avec l'option 3ème langue = italien, juste pour aller dans le "bon" lycée.  Quelque part, c'est aussi une forme "d'élitisme", qui n'a rien à voir avec le clivage privé/public. Ce qui comptait au final, c'était, les profs, leurs réputations, et la qualité de leurs enseignements.

de là, je rejoins ce qu'a dit Aroun: les bons et les mauvais profs, on en trouve partout, privé ou public, puisqu'au départ, ils sortent tous du même moule. Et à ce sujet... n'y aurait-il pas aussi un aspect "statistiques"? je m'explique: on a plus de structures publiques que privées dans le pays. Aussi, n'a-t-on pas plus de "chances" (ahem...) de tomber sur des profs névrosés, lassés, résignés dans le public que dans le privé? La probabilité de conserver un mauvais souvenir du public par rapport au privé vis à vis d'un prof en particulier n'est elle pas plus importante? je pose la question.

Cette question peut également s'étendre aux processus de recrutement des enseigants dans le privé. On n'en a pas parlé, et à vrai dire, je ne sais pas comment ça se passe. Comment sont ils recrutés? Un établissement privé est il à la recherche des "meilleurs" enseignants, et si oui, sur quels critères se basent-ils pour en décider? Et enfin, bien entendu, les profs sont ils effectivement "meilleurs" dans le privé que dans le public?

Pour terminer, autre chose: ne croyez vous pas - mais là, comment nombre d'entre nous, je me base uniquement sur mon expérience qui est celle d'une trentenaire  bien tassée qui ne peut se référer qu'à ce qu'était l'enseignement à son "époque" - que quelque soit l'environnement, un élève qui a des capacités s'en sortira de toute manière? Je parle d'un élève conscient de l'importance de l'éducation, de son avenir, etc. Privé ou public, quelle importance, finalement? J'avoue, et c'est peut être un peu cruel de ma part, que le "maternage" en vogue à l'heure actuelle, m'horripile quelque peu. Je pense surtout aux petites classes du primaire. Avant - mode mémé ON - le primaire, c'était: on enseigne les bases d'une façon unilatérale, à savoir il y a une méthode et une seule, tu fais avec et basta. Aujourd'hui... les méthodes d'enseignement du primaure ont considérablement évolué avec des tas de méthodes pour laisser "l'enfant qu'il ne faut pas perturber psychologiquement" choisir celle qui lui convient "le mieux" (exemple: mon beau fils - le dernier - était en CE2 l'année dernière: il lui a été enseigné pas moins de trois méthodes pour faire des multiplications de nombres. Super. L'intérêt? Aucun. Si ce n'est de le paumer). Conclusion, dès le départ, on leur laisse un certain choix, sans imposer de règles toutes faites. peut être que dans certains cas, cette vieille approche n'était pas la meilleure: mais ne croyez vous pas qu'au final, ce n'est pas rendre service à l'élève? Lorsqu'il change de cycle, il retrouve un système plus figé, où on l'oblige à accepter une enseignement "docte" ce qui le déroute plus qu'autre chose? D'autant plus que même s'il existe des méthodes différentes, les enseignants du collège et du lycée n'ont pas le temps matériel de les enseigner? Après, je ne m'étonne pas que certains ruent dans les brancards en disant qu'ils ne comprennent rien et que les profs sont nuls. Je dirais plutôt que c'est parce que, trop tôt, on les a habitués à un confort, au choix, qu'ils n'ont plus ultérieurement.

De toute manière, il est utopique d'adapter le système à chaque élève, avec toutes les particularités qui caractérise chacun. De fait, concernant l'égalité des chances... si sur le principe, je cautionne complètement (et dans l'ensemble, je trouve qu'en moyenne, ça se maintient pas si mal finalement), je persiste à croire que les chances en question, on ne part pas tous avec les mêmes, et je ne parle pas du milieu ou du lieu géographique: je pense surtout aux capacités intrinsèques de l'élève. C'est malheureux à dire mais l'espèce humaine est ainsi faite que sur la ligne de départ, on ne part pas tous avec les mêmes capacités intellectuelles. En ce sens, je trouve que le niveau actuel du primaire tend à niveler par le bas de ce point de vue et qu'au final, ce n'est pas rendre service à celui qui a des capacités supérieures à la moyenne qui pour le coup, ne sont pas exploitées.

de là, on en revient à une inégalité des chances, par le milieu où on vit notamment, puisque des parents qui ont les moyens et qui ont conscience des capacités de leur gosse, vont palier ce nivellement pas le bas en lui octroyant des cours particuliers, ou en faisant des pieds et des mains pour le mettre dans le "meilleur" établissement possible.




4
Citer
Attention, c'est plus compliqué que ça ^^;; (déjà yaoi et BL n'ont rien à voir, ce sont deux entités séparées - et dire que BL est une autre façon d'écrire yaoi est au moins aussi réducteur et faux que de dire, comme on l'entends trop souvent, que le shounenai c'est du yaoi soft....)
Je serais curieuse de te voir détailler tes propos.
En ce qui me concerne, le yaoi constitue une sous-partie du BL, bien que par facilité, les deux soient le plus souvent assimilés. En effet, on peut avoir du BL qui ne soit pas yaoi, mais difficilement le contraire.

(quoique. Mais à ce niveau là, c'est du travail de dentellière que d'établir un distingo d'une clarté absolue, sauf à écarter le propos strictement "cul")

Mais entre la réalité des classifications et l'usage qui en est fait, il convient de prendre aussi en compte les conventions tacites plutôt très établies, du moins sous nos contrées.


Quant au shounen ai, ce n'est pas du yaoi, mais ça pourrait aussi faire partie du BL si on va par là, en se basant uniquement sur les liens entre les personnages.


5
Pourquoi je la saisis, cette perche, hein, pourquoi?  :P
Citer
Ah mais non, il n'est pas du tout homo...
Il n'est pas dit, non plus, qu'il est hétéro... :gnéhé:

Tout ça, c'est une question de sémantique^^ Yaoi, non, TB ne l'est pas. Là-dessus, entièrement d'accord avec toi, surtout si l'on se base sur ce qu'est réellement un manga yaoi. Dans TB, no sex, pas de scènes explicites, pas de relations affirmées, rien, que dalle. Le yaoi est aujourd'hui également dit "boy's love", avec tout ce que ça comporte: personnages féminins anecdotiques, voire absents, du cul, un scénario plus ou moins vraisemblable (ça dépend des auteurs), et surtout une énorme dose d'improbable, sur le fond et sur la forme.

(mais j'aime lire du yaoi  :classe:)

Mais! Si effectivement, TB est basé - entre autres - sur une espèce de triangle psychologique entre les personnages, j'estime que les sentiments non exprimés clairement entre Sei' et Subaru relèvent d'un amour qui s'il ne s'exprime pas avec les corps, n'en reste pas moins un lien qui va bien au delà de la pureté sans tâche. A vrai dire, les Clamp ont donné le choix à leurs lecteurs de leurs points de vue.

On peut se contenter d'y voir un sentiment un peu "universel", une sorte d'amour absolu qui ne s'embarrasse pas de considérations triviales ou "pratiques", mais à mon sens, il y a plus, et c'est finalement Hokuto qui détient la clé de tout cela. Dans TB, et plus encore dans X, c'est à travers ses yeux qu'on saisit les tenants et les aboutissants de la relation complexe entre Sei' et Subaru. D'abord parce que les premiers tomes de TB mettent en exergue les plaisanteries vraiment pas fines de Hokuto (ce qui m'avait d'ailleurs quelque peu agacée au départ, c'est assez lourdingue), plaisanteries qui trouvent leurs tenants et aboutissants à la fin de TB et dans X. Finalement, les délires d'Hokuto n'avaient rien de léger ou d'anodin, elle savait ce qu'elle faisait et ce qui était susceptible de se passer.
Ce sont essentiellement les paroles et les actes d'Hokuto qui me confortent dans l'idée qu'entre Sei' et Subaru, il y a de l'amour, mais loin d'être désintéressé ou asexué. Le seul point qui y met un terme avant quoi que ce soit, est l'inéluctabilité de la tragédie. Et c'est finalement cet aspect qui le rend magnifique.


6
En effet, il reste théoriquement 2 tomes pour X. La seule chose dont on soit certain, c'est que la fin que les Clamp veulent offrir sera différente des deux fins déjà connues, à savoir celle de l'anime et celle du film.

Perso, j'adore les Clamp, mais j'en reste à RG Veda, TB et X. Parce que c'est infiniment tragique, et notamment tout ce qui concerne Subaru et Seishiro (le duel entre ces deux là, dans X, je le relis inlassablement... quand je pense qu'on ne connaîtra peut être jamais les derniers mots de Sei'...!  :ouin:). Je me rappelle avoir lu X avant TB, et la découverte de TB a vraiment été très enrichissante de ce point de vue. Et à vrai dire, si j'ai très envie de savoir ce qui va advenir de Kamui et Fuma dans X (ça va forcément MAL se terminer de toute manière...), c'est le destin de Subaru que j'attends de connaître avec le plus d'impatience.


Pages: [1]