Alléluia, j'ai eu la joie (
), l'immense honneur (
), que dis-je, le privilège de lire le premier chapitre de Saint Mari-ya !!
A n'en pas douter une œuvre qui va bouleverser toute l'industrie du manga et du loisir dans tout le multivers !!! (
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Car oui,
Dieu-Kami-Sensei-Kurumada-Sama a décidé de s'essayer au shōjo avec cette œuvre, d'une profondeur intense et virile, pour faire découvrir son chef-d'oeuvrissime Saint Seiya à une population qui était jusque là dans l'obscurantisme le plus total !!
Un nouveau genre est né : le shô-jo-nen nekketsu, dont la virilité dramatico-émotionnelle et larmoyante saura bouleversifier tous les codes existants !!! (tremblez, One Piece et autres "hits" du Jump, hahahahaha)
Bref, Papy Kuru a donc décidé de s'essayer au shōjo (c'est ce qu'il dit dans un très court message dans le mag' de prépublication).
Why not, pour le coup je trouve ça plutôt admirable de vouloir s'essayer à de nouvelles choses.
Il doit sûrement participer à la trame générale et la création des personnages, et laisser la principale partie du scénario et des dialogues à Shimotsuki Seira (en plus des dessins), histoire qu'elle puisse être quand même un poil autonome et sentir que c'est aussi (avant tout) son œuvre à elle.
Accessoirement, c'est aussi une bonne excuse pour ne pas avancer sur la suite de Saint Seiya (
"Hein, quoi, le Tenkai ? Nan mais je suis occupé là. Et puis j'ai Kojiro aussi à écrire, ça me prend quand même 80 pages à faire sur une année. Bonjour l'exploitation ! Et puis j'ai l'âge de la retraite quoi. Et puis je sais pas quoi raconter, nan mais. Je vais quand même pas me lancer dans un manga long si je dois écrire un truc un peu décent et cohérent. Un peu de sérieux bordel…").
Après, je cherche encore le côté shōjo de cette histoire. Je suis un parfait néophyte en la matière, mais j'ai quelques souvenirs de Candy Candy (publié en France, de manière illégale de mémoire), de Sailor Moon (à l'époque de Glénat), Lady Oscar, et pour le coup, je ne vois rien de "shōjo" dans ce premier chapitre.
Ensuite, c'est quand même 50 pages de dilution (voire de vide) scénaristique qui pouvaient tenir en 20-25 pages max.
C'est certes plutôt joli, mais je n'ai pas trouvé ça extraordinaire (je trouve ça même assez loin du compte par rapport à Kuori et Teshirogi, ou même de Ueda, mais on va être clément pour un premier chapitre). Enfin, paye ton originalité scénaristique encore une fois pour un spin-off (je passe les détails).
Laissons venir les prochains chapitres, certaines idées laissent présager de choses nouvelles et différentes, mais je n'attends pas de miracles à ce stade.
Et puis c'est quand même plus plaisant à lire et à regarder que les derniers torchons publiés par le Papy sur cette licence.
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