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Cynarhum² / Re: Le sujet des hors-sujet
« on: 30 August 2012 à 13h15 »
Tout est une question de configuration : c'est le CIO qui bride aujourd'hui le nombre de disciplines et le nombre d'athlètes aux JO "classiques" pour éviter "l'explosion" démographique qu'ont connu les JO sous l'ère Samaranch.
Si le CIO décide demain de regrouper les Paralympiques avec les JO normaux, il imposerait dans le cahier des charges aux futures villes candidates la configuration nouvelle qui en résulterait.
Et puis les JO ne durent pas vraiment 15 jours : la cérémonie d'ouverture a lieu un vendredi, les épreuves commencent le samedi, mais certaines épreuves (sports collectifs comme le foot) ont commencé dès le mercredi. Et dès les épreuves de la première semaine terminées (notamment natation, gymnastique ou tennis), les athlètes quittent rapidement le village olympique.
Sinon, j'attends moi aussi le compte-rendu de Ryô pour la cérémonie d'hier soir que j'ai séché (honte à moi). Pour le "motiver", ci-joint les articles de l'Equipe de ce matin qui me font parfois "sourire"... (1 page ce jour, contre 20 en moyenne pendant les JO "classiques"...).
JEUX PARALYMPIQUES
Londres ravive sa flamme
Moins de trois semaines après la fin des JO, la capitale anglaise a lancé hier les Jeux Paralympiques avec autant de ferveur et beaucoup d’ambition.
LONDRES –
de notre envoyé spécial
C’EST UNE VOIX un peu irréelle, mais tout un stade, enfin épargné par la pluie qui a balayé la capitale anglaise tout l’après-midi, a cessé son ovation pour l’écouter. Dans son fauteuil roulant, l’astrophysicien Stephen Hawking, atteint d’une dystrophie neuromusculaire qui le paralyse presque entièrement et qui l’oblige à communiquer avec un synthétiseur vocal, a ouvert la cérémonie des Jeux Paralympiques, hier soir. « Regardez vers les étoiles, pas vers vos pieds. Essayez de donner un sens à ce que vous voyez, demandez-vous ce qui fait exister l’univers. Soyez curieux », a invité le scientifique, avant l’arrivée de la reine Élisabeth II dans l’enceinte.
Un stade coloré par les jeux de lumière et le spectacle d’ouverture, Enlightenment (illumination), qui a vibré aussi fort que le 27 juillet pour l’ouverture des Jeux Olympiques. Car, comme grisés par leurs JO réussis, les Anglais l’ont promis, cette XIVe édition des Jeux Paralympiques serait la plus grande depuis la première édition, à Rome en 1960. Jusqu’au Premier ministre, David Cameron, garantissant « les meilleurs, les plus grands, les plus incroyables Jeux Paralympiques qu’on ait jamais vus ».
Les Britanniques n’ont pas oublié non plus de rappeler que le handisport revient à ses sources : c’est à une cinquantaine de kilomètres au nord de Londres, dans l’hôpital de Stoke Mandeville, qu’un neurologue allemand, Ludwig Guttmann, a eu l’idée, en 1948, de mettre en place un tournoi sportif pour distraire ses patients cloués dans des fauteuils roulants par la guerre. Sa fille, Eva Loeffler, soixante-dix-neuf ans, est cette année la maire du village paralympique.
Autour de ce village, le parc olympique a gardé le même aspect qu’il y a trois semaines. Si le tennis a quitté Wimbledon pour Eton Manor, les athlètes paralympiques profiteront de la plupart des installations utilisées par leurs collègues valides, du stade Olympique à la piscine en passant par le vélodrome ou le bassin d’Eton pour l’aviron.
Le retour
du sport adapté
Et comme leurs prédécesseurs avec Usain Bolt, un athlète retient l’attention pour les onze jours de compétition : le Sud-Africain Oscar Pistorius, trois fois médaillé d’or à Pékin (100 m, 200 m, 400 m) et demi-finaliste du 400 m aux JO 2012. « Le public va connaître une expérience phénoménale, sans s’arrêter seulement sur le handicap mais en vibrant pour les triomphes et les déceptions des athlètes, s’est-il enthousiasmé. Je crois que ces Jeux vont changer l’idée qu’on se fait non seulement du sport paralympique mais aussi de la manière dont ces gens vivent avec le handicap. Je suis impatient de voir l’impact que ces Jeux vont laisser. »
Les Français aussi rongent leur frein avant le début des épreuves, ce matin. 163 à Londres, dont 10 guides ou accompagnateurs, ils veulent rentrer dans le top 10 mondial, eux qui avaient terminé 12es à Pékin avec 52 médailles (dont 12 en or). Dans cette délégation, quatre Bleus représenteront le sport adapté, qui fait enfin son retour : en 2000, les Espagnols avaient aligné une équipe de basketteurs soi-disant déficients mentaux, alors que la plupart ne souffraient d’aucun handicap. La supercherie avait été rapidement découverte, provoquant le bannissement de tous les déficients mentaux. Douze ans plus tard, ils sont à nouveau admis dans la famille paralympique. Toujours plus unie.
AURÉLIEN BOUISSET
« Ne pas écouter les grincheux »
RÉMY PFLIMLIN, le président de France Télévisions, défend la couverture des Jeux Paralympiques
et fixe le cap pour le sport.
Nommé par le pouvoir précédent, Rémy Pflimlin, le patron des chaînes publiques, n’est pas forcément rassuré sur son sort. Cet été, il a trouvé du réconfort avec le succès des JO sur ses antennes. Et, pour cette rentrée, il répond avec énergie à ceux qui estiment que le service public n’assume pas ses missions.
« POURQUOI les Jeux Paralympiques ne sont-ils pas exposés en direct sur France Télévisions ?
– C’est une compétition à laquelle j’ai décidé de donner une ampleur sans précédent sur nos antennes. Les cérémonies d’ouverture et de clôture sont sur France Ô. Le direct est sur le numérique (sport.francetv.fr). Il y a des portraits de sportifs tout au long de la journée dans nos émissions : un magazine que j’ai décidé d’ajouter l’après-midi sur France 2, un autre le soir sur France 3.
– Reléguer les Jeux Paralympiques sur Internet peut apparaître dévalorisant…
– Internet, aujourd’hui, est un canal de diffusion important. Le président du Comité paralympique (Gérard Masson) m’a écrit pour me dire de ne pas écouter les grincheux et qu’il soutenait France Télévisions. En Angleterre, la BBC (le groupe audiovisuel public) ne fait rien. C’est Channel 4 qui retransmet cette épreuve.
– Channel 4 est une grande chaîne nationale…
– D’accord. Mais j’observe qu’en France aucune grande chaîne nationale ne s’est proposée pour diffuser les Jeux Paralympiques… Et j’ai souhaité que France 2 participe à ces Jeux Paralympiques dès la fin des JO, qui ont été un immense succès.
– Un succès d’audience certes, mais il y a aussi eu des critiques sur les commentaires des équipes de France Télévisions. Qu’en pensez-vous ?
– Nous avons fait trois cent sept heures de direct qui ont été d’excellente qualité. La manière dont nos journalistes et nos consultants ont occupé l’antenne a été remarquable. Deux ou trois éléments ont été sans arrêt repris par un petit nombre. Mais tous les témoignages que nous avons ne sont pas en phase avec ces critiques. On nous a reproché d’être trop cocardiers. Mais on fait aussi vivre un tel événement avec l’amour du drapeau. Ceux qui critiquent, je voudrais les voir occuper, pendant trois cent sept heures, les micros en direct, et on en reparlera…
– Le service public a perdu de l’argent avec ces Jeux (*) : les droits sportifs peuvent-ils être rentabilisés sur une chaîne gratuite ?
– Sur le service public, nous n’avons pas vocation à amortir financièrement nos programmes. C’est notre différence. Si on finance un certain nombre d’événements sportifs, c’est parce que cela fait partie de nos missions.
– Avec l’arrivée de beIN Sport, le marché des droits vit une inflation. Pouvez-vous la suivre ?
– BeIN Sport, c’est le domaine du payant. Nous sommes dans le gratuit. Le marché des droits se structure bien entre les deux.
– Mais ces derniers mois, plusieurs compétitions sont passées au tout-payant. Et le dernier Euro a été en partie réservé à une chaîne à péage (beIN Sport), ce qui est une première en France.
– C’est vrai. Concernant l’Euro, j’ai décidé de ne pas y aller pour des raisons budgétaires. Pour l’édition 2016, qui aura lieu en France, il faudra que le service public puisse avoir accès à un certain nombre de rencontres. Même si, à ce jour, nous n’en avons pas. Plus généralement, je préfère répartir mes droits sur plus de compétitions et ne pas les concentrer sur le football. On a les JO, été et hiver, jusqu’en 2020. On a le Tournoi des Six Nations jusqu’en 2017, le Tour de France jusqu’en 2015… Et nous avons signé de nouveaux contrats avec la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Sans compter le football féminin sur France 4.
– La Formule 1 est sur le marché. Êtes-vous intéressé ?
– A priori non.
– Et la Coupe du monde de rugby 2015 ?
– Oui. On est la chaîne du rugby.
– Une rumeur persistante annonce l’arrivée de Céline Géraud à la présentation de Stade 2. Qu’en est-il ?
– À ce jour, je ne peux ni confirmer ni infirmer. Daniel Bilalian (le directeur des sports de France Télévisions) a des contacts. On a le souci de féminiser notre rédaction sportive. Avec la volonté de trouver de vraies journalistes et pas des faire-valoir comme cela a pu exister dans d’autres maisons. »
ÉTIENNE MOATTI
(*) France Télévisions, qui avait payé 38,6 millions d’euros pour acquérir les droits des JO de Londres, n’a recueilli que 12 millions d’euros de recettes publicitaires brutes pendant ces Jeux (selon Kantar Media).
Si le CIO décide demain de regrouper les Paralympiques avec les JO normaux, il imposerait dans le cahier des charges aux futures villes candidates la configuration nouvelle qui en résulterait.
Et puis les JO ne durent pas vraiment 15 jours : la cérémonie d'ouverture a lieu un vendredi, les épreuves commencent le samedi, mais certaines épreuves (sports collectifs comme le foot) ont commencé dès le mercredi. Et dès les épreuves de la première semaine terminées (notamment natation, gymnastique ou tennis), les athlètes quittent rapidement le village olympique.
Sinon, j'attends moi aussi le compte-rendu de Ryô pour la cérémonie d'hier soir que j'ai séché (honte à moi). Pour le "motiver", ci-joint les articles de l'Equipe de ce matin qui me font parfois "sourire"... (1 page ce jour, contre 20 en moyenne pendant les JO "classiques"...).
JEUX PARALYMPIQUES
Londres ravive sa flamme
Moins de trois semaines après la fin des JO, la capitale anglaise a lancé hier les Jeux Paralympiques avec autant de ferveur et beaucoup d’ambition.
LONDRES –
de notre envoyé spécial
C’EST UNE VOIX un peu irréelle, mais tout un stade, enfin épargné par la pluie qui a balayé la capitale anglaise tout l’après-midi, a cessé son ovation pour l’écouter. Dans son fauteuil roulant, l’astrophysicien Stephen Hawking, atteint d’une dystrophie neuromusculaire qui le paralyse presque entièrement et qui l’oblige à communiquer avec un synthétiseur vocal, a ouvert la cérémonie des Jeux Paralympiques, hier soir. « Regardez vers les étoiles, pas vers vos pieds. Essayez de donner un sens à ce que vous voyez, demandez-vous ce qui fait exister l’univers. Soyez curieux », a invité le scientifique, avant l’arrivée de la reine Élisabeth II dans l’enceinte.
Un stade coloré par les jeux de lumière et le spectacle d’ouverture, Enlightenment (illumination), qui a vibré aussi fort que le 27 juillet pour l’ouverture des Jeux Olympiques. Car, comme grisés par leurs JO réussis, les Anglais l’ont promis, cette XIVe édition des Jeux Paralympiques serait la plus grande depuis la première édition, à Rome en 1960. Jusqu’au Premier ministre, David Cameron, garantissant « les meilleurs, les plus grands, les plus incroyables Jeux Paralympiques qu’on ait jamais vus ».
Les Britanniques n’ont pas oublié non plus de rappeler que le handisport revient à ses sources : c’est à une cinquantaine de kilomètres au nord de Londres, dans l’hôpital de Stoke Mandeville, qu’un neurologue allemand, Ludwig Guttmann, a eu l’idée, en 1948, de mettre en place un tournoi sportif pour distraire ses patients cloués dans des fauteuils roulants par la guerre. Sa fille, Eva Loeffler, soixante-dix-neuf ans, est cette année la maire du village paralympique.
Autour de ce village, le parc olympique a gardé le même aspect qu’il y a trois semaines. Si le tennis a quitté Wimbledon pour Eton Manor, les athlètes paralympiques profiteront de la plupart des installations utilisées par leurs collègues valides, du stade Olympique à la piscine en passant par le vélodrome ou le bassin d’Eton pour l’aviron.
Le retour
du sport adapté
Et comme leurs prédécesseurs avec Usain Bolt, un athlète retient l’attention pour les onze jours de compétition : le Sud-Africain Oscar Pistorius, trois fois médaillé d’or à Pékin (100 m, 200 m, 400 m) et demi-finaliste du 400 m aux JO 2012. « Le public va connaître une expérience phénoménale, sans s’arrêter seulement sur le handicap mais en vibrant pour les triomphes et les déceptions des athlètes, s’est-il enthousiasmé. Je crois que ces Jeux vont changer l’idée qu’on se fait non seulement du sport paralympique mais aussi de la manière dont ces gens vivent avec le handicap. Je suis impatient de voir l’impact que ces Jeux vont laisser. »
Les Français aussi rongent leur frein avant le début des épreuves, ce matin. 163 à Londres, dont 10 guides ou accompagnateurs, ils veulent rentrer dans le top 10 mondial, eux qui avaient terminé 12es à Pékin avec 52 médailles (dont 12 en or). Dans cette délégation, quatre Bleus représenteront le sport adapté, qui fait enfin son retour : en 2000, les Espagnols avaient aligné une équipe de basketteurs soi-disant déficients mentaux, alors que la plupart ne souffraient d’aucun handicap. La supercherie avait été rapidement découverte, provoquant le bannissement de tous les déficients mentaux. Douze ans plus tard, ils sont à nouveau admis dans la famille paralympique. Toujours plus unie.
AURÉLIEN BOUISSET
« Ne pas écouter les grincheux »
RÉMY PFLIMLIN, le président de France Télévisions, défend la couverture des Jeux Paralympiques
et fixe le cap pour le sport.
Nommé par le pouvoir précédent, Rémy Pflimlin, le patron des chaînes publiques, n’est pas forcément rassuré sur son sort. Cet été, il a trouvé du réconfort avec le succès des JO sur ses antennes. Et, pour cette rentrée, il répond avec énergie à ceux qui estiment que le service public n’assume pas ses missions.
« POURQUOI les Jeux Paralympiques ne sont-ils pas exposés en direct sur France Télévisions ?
– C’est une compétition à laquelle j’ai décidé de donner une ampleur sans précédent sur nos antennes. Les cérémonies d’ouverture et de clôture sont sur France Ô. Le direct est sur le numérique (sport.francetv.fr). Il y a des portraits de sportifs tout au long de la journée dans nos émissions : un magazine que j’ai décidé d’ajouter l’après-midi sur France 2, un autre le soir sur France 3.
– Reléguer les Jeux Paralympiques sur Internet peut apparaître dévalorisant…
– Internet, aujourd’hui, est un canal de diffusion important. Le président du Comité paralympique (Gérard Masson) m’a écrit pour me dire de ne pas écouter les grincheux et qu’il soutenait France Télévisions. En Angleterre, la BBC (le groupe audiovisuel public) ne fait rien. C’est Channel 4 qui retransmet cette épreuve.
– Channel 4 est une grande chaîne nationale…
– D’accord. Mais j’observe qu’en France aucune grande chaîne nationale ne s’est proposée pour diffuser les Jeux Paralympiques… Et j’ai souhaité que France 2 participe à ces Jeux Paralympiques dès la fin des JO, qui ont été un immense succès.
– Un succès d’audience certes, mais il y a aussi eu des critiques sur les commentaires des équipes de France Télévisions. Qu’en pensez-vous ?
– Nous avons fait trois cent sept heures de direct qui ont été d’excellente qualité. La manière dont nos journalistes et nos consultants ont occupé l’antenne a été remarquable. Deux ou trois éléments ont été sans arrêt repris par un petit nombre. Mais tous les témoignages que nous avons ne sont pas en phase avec ces critiques. On nous a reproché d’être trop cocardiers. Mais on fait aussi vivre un tel événement avec l’amour du drapeau. Ceux qui critiquent, je voudrais les voir occuper, pendant trois cent sept heures, les micros en direct, et on en reparlera…
– Le service public a perdu de l’argent avec ces Jeux (*) : les droits sportifs peuvent-ils être rentabilisés sur une chaîne gratuite ?
– Sur le service public, nous n’avons pas vocation à amortir financièrement nos programmes. C’est notre différence. Si on finance un certain nombre d’événements sportifs, c’est parce que cela fait partie de nos missions.
– Avec l’arrivée de beIN Sport, le marché des droits vit une inflation. Pouvez-vous la suivre ?
– BeIN Sport, c’est le domaine du payant. Nous sommes dans le gratuit. Le marché des droits se structure bien entre les deux.
– Mais ces derniers mois, plusieurs compétitions sont passées au tout-payant. Et le dernier Euro a été en partie réservé à une chaîne à péage (beIN Sport), ce qui est une première en France.
– C’est vrai. Concernant l’Euro, j’ai décidé de ne pas y aller pour des raisons budgétaires. Pour l’édition 2016, qui aura lieu en France, il faudra que le service public puisse avoir accès à un certain nombre de rencontres. Même si, à ce jour, nous n’en avons pas. Plus généralement, je préfère répartir mes droits sur plus de compétitions et ne pas les concentrer sur le football. On a les JO, été et hiver, jusqu’en 2020. On a le Tournoi des Six Nations jusqu’en 2017, le Tour de France jusqu’en 2015… Et nous avons signé de nouveaux contrats avec la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Sans compter le football féminin sur France 4.
– La Formule 1 est sur le marché. Êtes-vous intéressé ?
– A priori non.
– Et la Coupe du monde de rugby 2015 ?
– Oui. On est la chaîne du rugby.
– Une rumeur persistante annonce l’arrivée de Céline Géraud à la présentation de Stade 2. Qu’en est-il ?
– À ce jour, je ne peux ni confirmer ni infirmer. Daniel Bilalian (le directeur des sports de France Télévisions) a des contacts. On a le souci de féminiser notre rédaction sportive. Avec la volonté de trouver de vraies journalistes et pas des faire-valoir comme cela a pu exister dans d’autres maisons. »
ÉTIENNE MOATTI
(*) France Télévisions, qui avait payé 38,6 millions d’euros pour acquérir les droits des JO de Londres, n’a recueilli que 12 millions d’euros de recettes publicitaires brutes pendant ces Jeux (selon Kantar Media).
